Toyota Sienna 2021 : l'hybride pour toute la famille
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Dix ans après avoir introduit la Toyota Sienna de troisième génération, le constructeur japonais nous arrive avec un modèle complètement revampé pour 2021.
Toujours dotée de portes coulissantes, la minifourgonnette de nouvelle génération fait un bond considérable vers l’avant avec une motorisation hybride pour toutes les versions.
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Après un premier essai de la Sienna 2021, voici ce que nous en avons pensé.
Au revoir, le V6
Si, au cours de la dernière décennie, la Sienna était animée par un V6 de 3,5 L, la situation est différente pour 2021. En effet, une seule motorisation figure au catalogue : il s’agit d’un bloc à quatre cylindres à essence de 2,5 L qui est jumelé à deux moteurs électriques.
Ainsi, on obtient une mécanique hybride avec une puissance totalisant 243 chevaux. Soulignons qu’il s’agit d’un recul par rapport à la puissance développée par l’ancien moteur V6 qui s’élevait à 296 chevaux. En revanche, on profite d’un impressionnant couple initial fourni par les moteurs électriques. Et ça, c’est franchement bien.
Deux ou quatre roues motrices
Comme c’était également le cas par le passé, il est possible de choisir entre des variantes à deux et à quatre roues motrices de la Sienna. Ce choix est proposé sur chacune des versions.
En optant pour le système à quatre roues motrices, un supplément de 2000 $ est ajouté à la facture. Stratégiquement, le constructeur aurait pu offrir de série le rouage intégral sur les versions Limited et XSE Technologie qui se logent au sommet de la gamme. Notons au passage que les versions munies de la traction intégrale peuvent remorquer jusqu’à 3500 livres.
En fonction de leurs besoins et désirs, les consommateurs peuvent également choisir une version pouvant accueillir sept ou huit occupants. Dans le premier cas, on a droit à deux fauteuils capitaine à la deuxième rangée. Le rail sur lequel ils sont embarqués permet un très long coulissement de 635 millimètres. Dans le second cas, la Sienna est dotée d’une banquette divisée 40/20/40 à la deuxième rangée. Au passage, notons que la banquette de la troisième rangée a été considérablement allégée, ce qui facilite grandement sa manipulation.
Une consommation exemplaire
En laissant derrière deux cylindres et 53 chevaux tout en gagnant l’hybridation, on était en droit de s’attendre à une consommation de carburant qui allait être revue à la baisse.
Ressources naturelles Canada affichait une cote de 11,0 L/100 km en conduite combinée pour la Sienna 2020 à roues motrices avant. Celle-ci baisse à 6,5 L/100 km pour le modèle équivalent en 2021. Lors de notre période d’essai, l’ordinateur a enregistré une cote de 7,4 L/100 km.
En ce qui a trait à la version dotée de quatre roues motrices, l’organisme fédéral annonçait une cote de 11,7 L/100 km en 2020. Pour la nouvelle année, celle-ci baisse à 6,7 L/100 . À la fin de l’essai, l’ordinateur de bord affichait une consommation de 7,6 L/100 km.
Pour une minifourgonnette de ce format, il est carrément impossible de ne pas être impressionné!
Une construction plus solide
La Sienna de quatrième génération est assemblée sur la plateforme TNGA-K, aussi utilisée pour d’autres modèles de Toyota comme le RAV4, le Highlander et le nouveau Venza. Dès les premiers tours de roue, nous avons été à même de constater que la rigidité du châssis a été améliorée par rapport à la Sienna de 2020.
Soulignons également l’attention qui a été portée aux bruits provenant des portes coulissantes et du hayon. Ils étaient plus que nombreux sur le modèle qui vient de nous quitter et c’était franchement désagréable. Ce n’est pas encore parfait, mais on note tout de même une nette amélioration.
En prenant place à bord de la Sienna, on remarque aussi que l’aménagement du poste de pilotage a été complètement repensé. On apprécie que la console centrale ait été relevée et qu’on ait prévu un espace de rangement sous celle-ci. Les appuie-bras, intégrés à cette même console, reflètent un véritable souci du détail apporté à l’ergonomie. Qui plus est, la présentation générale est même plutôt jolie.
En revanche, nous avons été déçus d’apprendre que seule la version d’entrée de gamme, soit la LE, est dotée d’un pneu de secours. Toyota justifie cette décision en affirmant qu’elle ne veut pas excéder une masse qu’elle s’est fixée afin de respecter, sans doute, certaines données de performance, de consommation, etc. Cela dit, considérant l’état lamentable des routes du Québec, nous sommes d’avis qu’il serait préférable de négocier avec quelques kilogrammes supplémentaires pour une roue de secours stratégiquement positionnée dans le coffre.
De 39 990 $ à 58 190 $
Dans sa version d’entrée de gamme LE, la Sienna est offerte à partir de 39 990 $. À cette somme, il faut ajouter 2000 $ pour la traction intégrale. Le PDSF passe ensuite à 42 990 $ pour une Sienna XLE à huit places. Soulignons que les versions LE et XLE peuvent être aménagées en partenariat avec Braun et VMI pour les personnes à mobilité réduite.
Au sommet de la gamme, on retrouve la version Limited dont le prix de base se chiffre à 56 190 $. Sous cette version se positionnent les Sienna XSE et XSE Technologie.
Une concurrence qui se modernise aussi
L’offre actuelle de Toyota et de Chrysler, dans le segment des minifourgonnettes est pour le moins complémentaire. Avec la Sienna, on a le choix entre les roues motrices avant et le système à quatre roues motrices alors qu’on nous offre de série la motorisation hybride.
Chez Chrysler, la Pacifica débarque avec le rouage intégral en 2021, mais cette caractéristique ne peut être combinée avec la technologie hybride rechargeable. Mais on propose aussi un moteur V6 conventionnel. Bref, il y en a réellement pour tous les goûts.
Pendant ce temps, chez Honda, on continue de faire du surplace avec l’Odyssey et on regarde la concurrence innover!