Hyundai Elantra 2021 : un bon pas en avant
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Au Canada, Hyundai est sur une belle lancée et se situe maintenant au quatrième rang des ventes annuelles, juste derrière Honda.
De plus, au cours des 14 prochains mois, la marque coréenne s’apprête à ne lancer rien de moins que six nouveaux modèles, soit les Elantra, Santa Fe, Tucson, Kona, Santa Cruz et la Ioniq 5 à motorisation électrique. En outre, plusieurs de ces modèles offriront des motorisations hybrides classiques ou rechargeables, des variantes N Line et même. Dans le cas de l’Elantra, on attend une variante N encore plus axée sur la dynamique et les performances, un peu comme le Veloster N actuel. Bref, on n’a pas fini de vous parler de Hyundai…
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Même si le créneau des compactes a régressé au Canada récemment, ce segment représente quand même plus de 274 000 ventes annuellement au pays, et la nouvelle Elantra de septième génération devrait être en mesure de se tailler une belle part de ce marché, d’autant plus que plusieurs autres constructeurs ont cessé de produire des véhicules s’inscrivant dans ce créneau.
Un jeu d’échecs
Lors de ma dernière visite au studio de design de Hyundai en Corée du Sud, SangYup Lee, chef du design de la marque, m’avait expliqué sa philosophie et comment il entrevoyait l’avenir des divers modèles de la marque en ce qui a trait au style.
En quelques mots, il a indiqué qu’une filiation allait être apparente, mais que chacun des modèles conserverait son identité propre concernant le design, un peu comme les pièces d’un jeu d’échecs. C’est pourquoi on remarque que la Sonata et la nouvelle Elantra partagent un look de coupé à quatre portes, mais que l’Elantra se démarque par le design de sa calandre et de ses blocs optiques. Au sujet du gabarit, la nouvelle berline de Hyundai est à la fois plus longue, plus large et plus basse que le modèle antérieur, alors que son empattement a progressé.
Un habitacle numérique
Respectant la tendance actuelle, l’habitacle de l’Elantra 2021 est numérique avec deux écrans couleurs de 10,25 pouces, le premier remplaçant le bloc d’instruments tandis que le second, tactile, sert d’interface avec le système d’infodivertissement.
Pour ce qui est de la connectivité, l’Elantra permet un accès sans-fil aux fonctionnalités Apple CarPlay et Android Auto, ce qui est une première dans ce créneau. On remarque aussi la qualité des matériaux utilisés dans l’habitacle ainsi que la finition soignée.
Avant l’arrivée des variantes hybrides, N Line et N, la berline Elantra sera offerte en six déclinaisons comprenant une version Essential à boîte manuelle, laquelle représente environ 5% des ventes au Québec, alors que toutes les autres sont équipées d’une boîte à variation continue qui se démarque avec son entraînement par chaîne plutôt que par une courroie. Dans tous les cas, le moteur est le même, soit le quatre cylindres de 2,0 litres développant 147 chevaux à 6 200 tours/minute, alors que le couple maximal est chiffré à 132 livres-pied à 4 500 tours/minute.
Au volant de l’Elantra, on note rapidement que cette nouvelle boîte CVT se comporte presque comme une boîte automatique classique avec un ressenti plus naturel. Les performances sont correctes, sans plus, et le moteur se montre parfois bruyant et un peu rugueux à pleine charge, ce qui est souvent typique chez les bagnoles coréennes.
À propos de la consommation, nous avons observé une moyenne de 6,5 L/100 km sur un parcours mixte. Le comportement routier est bon dans l’ensemble, le châssis semble rigide et la direction est plus précise que celle du modèle antérieur. Cela étant dit, l’Elantra n’est pas aussi dynamique qu’une Mazda3, même si elle a progressé à ce chapitre. On note également que la dotation de systèmes avancés de sécurité est plutôt complète et que le dispositif Highway Driving Assist rend la conduite sur l’autoroute plus confortable avec son régulateur de vitesse adaptatif et son système de maintien au centre de la voie.
En approche
Dès janvier 2021, Hyundai lancera l’Elantra hybride qui reprend la même motorisation que la Ioniq hybride actuelle, soit un bloc à quatre cylindres de 1,6 litre jumelé à un moteur électrique. Par la suite, la variante N Line se pointera avec un look plus typé et son moteur turbocompressé développant 201 chevaux et 195 livres-pied de couple. L’Elantra N trônera au sommet de la gamme avec son moteur turbo de 2,0 litres et 276 chevaux, ses boîtes manuelle à six vitesses ou automatique à huit rapports, ainsi que ses suspensions pilotées et son différentiel à glissement limité contrôlé électroniquement.
En attendant l’arrivée des nouvelles variantes, on a affaire à une Elantra plus compétente, plus équipée et plus haut de gamme que le modèle antérieur, dont l’échelle de prix varie entre 17 899 $ (Essential à boîte manuelle) et 28 299 $ (Ultimate Tech).