COVID-19 : la pollution de l’air baisse de 30 % dans le Nord-Est
Après le site Earther, c’est au tour de la NASA de nous fournir une illustration de l’impact des mesures de confinement reliées à la COVID-19 sur la pollution atmosphérique.
Plus précisément, l’agence américaine s’est penchée sur le taux de dioxyde d’azote (qui est à la source du smog) dans le Nord-est du continent, où se situent quelques-unes des villes les plus congestionnées historiquement. De façon générale, on y enregistre une diminution de 30% des émissions, qui se trouvent à leur plus bas niveau en 15 ans.
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Voici une carte qui donne une idée de la concentration moyenne de dioxyde d’azote pour les mois de mars de 2015 à 2019 :
Maintenant, voyez le portrait en mars 2020 :
La différence la plus frappante s’observe bien sûr dans la région de New York, devenue le nouvel épicentre de la pandémie de coronavirus. La baisse du trafic urbain est responsable en partie, mais il y a aussi le ralentissement des usines et de toutes les autres activités industrielles.
Bien que les données et les cartes de la NASA puissent être influencées par les conditions météorologiques et doivent être interprétées avec prudence, elles nous permettent de visualiser l’effet de la COVID-19 sous un autre angle.