Subaru Outback 2020 : on l’aime toute l’année durant
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Pour 2020, Subaru a introduit ses Legacy et Outback de nouvelle génération.
On a eu l’opportunité de conduire l’Outback 2020 dans des conditions hivernales et voici notre compte rendu.
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Un moteur de base qui suffit amplement
Sur le plan mécanique, le moteur de base demeure essentiellement le même qu’auparavant. On lui a apporté de subtiles améliorations, mais sans plus. Il s’agit d’un bloc à quatre cylindres, évidemment à plat, de 2,5 L qui développe 182 chevaux et 176 livres-pied.
Si certains trouvent qu’il manque de souffle, je suis plutôt d’avis que ce moteur est convenable. Ce serait de vous mentir que de vous dire qu’il a des chevaux à revendre. Cela dit, c’est une mécanique qui fait amplement son travail.
Comme c’était le cas déjà le cas à la fin de la précédente génération, la boîte manuelle n’est plus livrable.
Au revoir, le moteur à six cylindres!
La principale nouveauté pour 2020, c’est en fait la disparition du moteur à six cylindres à plat de 3,6 L. Apprécié pour ses capacités et son couple, il laisse la place à un quatre cylindres, à plat également, mais qui jouit de la turbocompression. D’une cylindrée de 2,4 L, il a d’abord été introduit dans l’Ascent lorsque Subaru a effectué un retour dans le segment des véhicules utilitaires sport (VUS) intermédiaires.
Étant donné qu’il est relativement récent sur le marché et que le constructeur a connu des ennuis sur le plan mécanique par le passé, il est plus prudent d’émettre une réserve quant à sa fiabilité. Il est également légitime de prévoir des coûts d’entretien qui seront plus élevés qu’un bloc atmosphérique.
Notons que sa puissance et son couple se chiffrent respectivement à 260 chevaux et 277 livres-pied. Non, vous ne resterez pas coincés bien longtemps derrière les lambineux de la route.
Comme pour le moteur atmosphérique, on doit vivre avec une boîte à variation continue. Le manufacturier recommande de l’essence à taux d’octane 87 pour les deux moteurs.
Tout ça pour dire que l’on n’est pas prêt de faire notre deuil du bon vieux six cylindres…
Un rouage intégral presque sans faille
Ce qui a participé à bâtir la réputation de Subaru, c’est notamment son rouage intégral. En effet, le constructeur japonais est le seul à offrir de série, sur l’ensemble de ses modèles - à l’exception de la BRZ qui n’est offerte qu’avec les roues motrices arrière - un système à quatre roues motrices. Qui plus est, ce dernier se démarque par son efficacité.
Quand on conduit une Subaru, on n’a pas besoin de pelleter souvent. Or, lors de notre période d’essai qui s’est déroulée au mois de février dernier, de la neige, il en est tombé. Et de la glace, sous la neige, ce n’est pas ce qui manquait. Et pas mal à part ça!
J’ai pu atteindre les limites du rouage intégral. En effet, en plein cœur de la métropole, je me suis aventuré dans une manœuvre de stationnement en parallèle sur une rue résidentielle qui n’avait pas été déneigée. Ai-je été trop confiant ou téméraire? Sans aucun doute.
Aurais-je tenté de m’y stationner avec un autre véhicule? À moins d’avoir eu entre les mains un Jeep Wrangler ou un Toyota 4Runner, absolument pas. Bref, on a beau avoir le meilleur système du marché, si la neige est trop dense et que le véhicule se retrouve un tant soit peu surélevé, les quatre roues tournent dans le beurre...
Ce que je retire de ce stationnement raté? Une bonne dose d’humilité et un véritable apprentissage des limites d’une voiture dans la neige, même si elle est dotée de quatre roues motrices!
Mieux finie, mieux insonorisée
Parmi les défauts de l’Outback, il y avait le bruit ressenti dans l’habitacle. Bruit de vent, bruit de la mécanique, bruit de tout. Or, force est d’admettre que les concepteurs de l’Outback ont travaillé durement pour corriger cette lacune. En effet, quelques minutes au volant du modèle de nouvelle génération vous suffiront pour le réaliser.
Il en est de même pour la finition intérieure dans l’ensemble. Les matériaux utilisés donnent moins une apparence bon marché comme c’était le cas auparavant.
On tient également à souligner les améliorations apportées au système d’infodivertissement, bien que l’on aurait apprécié que davantage de boutons physiques demeurent. On doit désormais naviguer par le biais de l’écran pour accéder à certaines commandes, comme les sièges chauffants par exemple.
Consommation
En conduite combinée, Ressources naturelles Canada annonce une consommation de 8,2 L/100 km pour le plus petit des deux moteurs. De notre côté, l’ordinateur de bord a enregistré une consommation moyenne de 12,2 L/100 km au cours des 400 kilomètres d’essai. Il est à préciser que la majorité des trajets ont été effectués en milieu urbain et que la température du début du mois de février était tout sauf clémente.
Pour ce qui est de la version à moteur turbocompressé, le Ministère annonce une consommation légèrement supérieure, soit de 9,1 L/100 km.
Un hayon pratique
C’est un point de vue très personnel, mais les voitures à hayon, ça me plaît. Par exemple, je préfère la Golf à la Jetta – bon, je possède une Jetta et pas une Golf, mais ça, c’est une autre histoire. L’idée de pouvoir transporter une commode quand j’en ai besoin et d’avoir simplement à baisser la banquette arrière plutôt que de louer un camion cube me séduit.
Il est à noter que l’espace de chargement de l’Outback est vaste, que son seuil n’est pas trop élevé et que son hayon ouvre suffisamment haut pour vous offrir le dégagement nécessaire.
Cela dit, si vous n’en avez pas besoin, sachez qu’il existe l’équivalent de l’Outback, mais en berline à quatre portes : la Legacy. En tout point identique à l’exception de la configuration de sa carrosserie, la Legacy, en version de base, soit la Commodité, est offerte à partir de 28 358 $.
Pour une version plus cossue et plus performante, la Premier GT, il faut allonger 41 058 $. En revanche, l’Outback en version Commodité affiche un prix de 32 808 $. Quant à la version au sommet de la gamme, on peut la décrocher à partir de 45 908 $.
Une différence de quelques milliers de dollars. C’est un pensez-y bien.