COVID-19 : des affaires d’or pour un Montréalais qui loue ses autos
Bien malgré lui, Philipp Boulanov a vu le taux d’activité de son entreprise grimper alors que le Québec nage en pleine crise de la COVID-19.
En effet, cet homme d’affaires qui utilise la plateforme Turo a vu son nombre de réservations d’automobiles bondir de 20% ces derniers temps. Il n’a pas moins de dix voitures disponibles à la location sur ce site.
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Il affirme que ses clients ces temps-ci sont majoritairement « ceux qui doivent aller chercher leurs effets au Costco, etc. Puis, aussi, les gens qui doivent encore travailler, qui n’ont pas le choix de rentrer. Ils vont prioriser une voiture louée puisque c’est plus sécuritaire que le transport en commun. »
En temps normal, le taux de location de ses voitures est généralement faible les lundis et mardis. Or en ce moment, le prix affiché pour ces journées correspond à celui de la fin de la semaine, soit le plus élevé.
En moyenne, il coûte entre 27 et 29 $ de louer l’une de ses voitures pour une journée à ce moment-ci. Il relativise en mentionnant tout de même « qu’on est quand même en hiver. Les prix demeurent de 20 à 30% moins chers que pendant l’été ».
Traitement à l’ozone
Pour faire sa part dans le ralentissement de la propagation, il affirme effectuer un traitement complet à l’ozone pour l’habitacle de ses véhicules entre les locataires. Pour nettoyer et désinfecter les voitures de fond en comble, il passe entre 30 et 45 minutes par voiture.
Il privilégie aussi les locations d’une durée de cinq jours ou plus pendant cette crise pour diminuer les contacts.
L’envers de la médaille
Comme une situation n’est jamais complètement rose, M. Boulanov nous racontait que les annulations se succédaient les unes après les autres pour ses appartements offerts sur la plateforme Airbnb.
