Mini Cooper Countryman John Cooper Works - 301 chevaux et rouage intégral
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Un moteur de 301 chevaux et le rouage intégral All4, voilà la recette développée par les ingénieurs de Mini pour mettre au point la Countryman John Cooper Works. Cette version vitaminée se présente comme la plus performante des variantes de la gamme, trônant au sommet d’une pyramide composée des Countryman Cooper, Cooper S et Cooper SE à motorisation électrique.
En sport automobile, le grand fait d’armes de Mini c’est la victoire au Rallye de Monte-Carlo en 1964, alors que la petite bagnole anglaise faisait figure de David contre Goliath, le moteur de la Mini engagée dans cette prestigieuse épreuve ne développant que 80 chevaux…
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Aujourd’hui, c’est 301 chevaux qui sont livrés par le quatre cylindres turbocompressé de 2 litres, grâce à l’adoption d’un turbocompresseur de plus grande taille fonctionnant avec une pression accrue et d’un échappement moins restrictif que celui du modèle antérieur. Soulignons que ce moteur se retrouve sous le capot des Mini Clubman John Cooper Works et de la Mini John Cooper Works GP à trois portes.
Pour ce qui est de la sonorité, la Countryman JCW joue le jeu avec un beau feulement provenant de ses deux sorties d’échappement. Et les performances ne sont pas en reste puisque le moteur fait preuve d’une belle élasticité. On peut toutefois émettre deux bémols : la boîte automatique à huit rapports pourrait se montrer plus réactive et la consommation n’est pas des plus frugales. La moyenne observée s'élevait à 10,5 L/100 km, ce qui demeure cependant conséquent considérant la puissance livrée par le moteur turbocompressé.
Tenue de route affûtée
Parmi les options ajoutées à notre modèle d’essai, on note la suspension avec amortissement adaptatif (500 $), laquelle permet de mieux composer avec les inégalités du revêtement. Le comportement routier de la voiture est paramétrable sur plusieurs modes.
Un look rétro
Le look rétro, partagé avec tous les autres modèles de la marque, trouve son écho dans l’habitacle, où l’on remarque immédiatement la série d’interrupteurs au style old school localisés sur la console centrale, et le cercle illuminé entourant l’écran.
On aime aussi que la fonctionnalité Apple CarPlay soit accessible sans fil, mais on déplore le fait que la plupart des ports USB soient de type USB-C ne convenant qu’aux téléphones intelligents les plus récents.
Les sièges avant sont confortables et les places arrière offrent un bon dégagement, même pour des adultes, alors que l’espace de chargement est très convenable.
Une mise à jour et un nouveau tableau de bord en vue pour 2021
Avec un prix de départ de 43 090 $ et une facture de 53 530 $ pour notre modèle d’essai, la Countryman JCW n’est certes pas donnée. Elle s’inscrit résolument dans le créneau des voitures haut de gamme avec des options dont le prix n’a rien de mini…
Pour l’année-modèle 2021, la Mini Countryman fera l’objet d’un restylage, en plus d’adopter un nouvel écran remplaçant le traditionnel bloc d’instruments, partagé avec les récentes Mini John Cooper Works GP et la Mini Cooper SE à motorisation électrique, du moins si l’on se fie à certaines photos ayant filtré sur la Toile.
Ces modifications devraient logiquement se transposer sur la variante John Cooper Works de la Countryman.
En ce qui a trait à la fiabilité à long terme, la plus récente étude de la firme spécialisée J.D. Power and Associates classe la marque Mini au 21e rang sur 32 marques répertoriées, il y a donc place à amélioration. L’édition 2020 de cette étude appelée Vehicle Dependability Study (VDS) mesure la fiabilité des modèles après trois ans d’usage sur la route.
Un avenir incertain?
Par ailleurs, l’incertitude entourant toutes les dispositions du Brexit, soit le départ maintenant confirmé du Royaume-Uni de l’Union européenne, aura peut-être une incidence directe sur les opérations de la marque Mini, laquelle pourrait se voir imposer des tarifs douaniers sur ses voitures « Made in England » exportées sur le continent européen.
Les modèles concernés étant ceux élaborés sur la plate-forme UKL1, c'est à dire les variantes à trois portes et cabriolet. Les véhicules développés à partir de la plate-forme UKL2 - soit les Clubman et Countryman - ne sont pas concernés car ils sont déjà assemblés dans une usine européenne.
Cette nouvelle réalité pourrait affecter le développement des prochaines générations de modèles Mini, ce qui représente un défi de taille pour le groupe BMW, propriétaire de la marque.
Incidemment, le Brexit affectera aussi les activités de Rolls-Royce, propriété de BMW, mais également celles de toutes les autres marques britanniques comme Jaguar et Land Rover. Dossier à suivre…