Hyundai Kona : le plus populaire, comme prévu!
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En 2018, lors du lancement du Hyundai Kona, on avait prédit qu’il serait un succès de vente. Près de deux ans plus tard, on peut confirmer que c’est exactement ce qui s’est passé.
En 2019, soit la première année entière au cours de laquelle il était sur le marché, le Kona est devenu le VUS sous-compact le plus vendu au pays avec près de 26 000 exemplaires. C’est bien plus que le Nissan Qashqai qui se classe au deuxième rang avec à peine plus de 18 500 unités.
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Il ne fait aucun doute que le Kona a su charmer les consommateurs par milliers. En plein cœur de l’hiver québécois, on l’a remis à l’essai pour une petite mise à jour.
Turbo ou pas
À l’instar du Ford EcoSport, le Hyundai Kona est l’un des rares VUS sous-compacts à proposer plus d’une motorisation.
En effet, notons que le Kona est offert de série avec un moteur atmosphérique de 2,0 L. Loin de briller par sa fougue, il génère tout de même 147 chevaux et 132 livres-pied ce qui est nettement suffisant pour reconduire la progéniture à l’école avant de vous rendre au boulot. Il travaille main dans la main avec une transmission automatique à six rapports. Aucune boîte manuelle n’est livrable pour ce modèle.
D’un volume de 1,6 L, le moteur optionnel jouit de la turbocompression. La puissance et le couple développés se chiffrent respectivement à 175 chevaux et 195 livres-pied. Compte tenu du format très compact du véhicule, force est d’admettre que c’est plus que ce que le client demande, comme on dit. En choisissant cette motorisation, il y a moyen d’avoir un minimum de plaisir, chose qui n’est pas monnaie courante avec les autres véhicules du segment.
Ce deuxième moteur est jumelé à une boîte automatique à double embrayage à sept rapports. Comme c’est le cas à l’occasion pour ce type de boîte, elle est lente au décollage et donne l’impression que le véhicule est sur le point d’étouffer. À part s’y habituer, il n’y a pas grand-chose à faire.
Deux ou quatre roues motrices
Si vous jetez votre dévolu sur le moteur de 2,0 L, vous aurez le choix entre les roues motrices avant ou la traction intégrale. À l’inverse, la traction intégrale vient de pair avec le moteur turbocompressé. Le système à quatre roues motrices s’est plutôt bien débrouillé lors de la semaine d’essai au cours de laquelle neige et glace étaient au menu.
Au chapitre de la consommation, Ressources naturelles Canada annonce une consommation de 7,9 L/100 en conduite combinée pour le Kona à roues motrices avant. Pour une version à quatre roues motrices, qu’elle soit munie du moteur de 1,6 L ou de 2,0 L, la consommation en conduite combinée est exactement la même, soit 8,6 L/100 km.
Soulignons au passage que le fabricant recommande l’essence ordinaire (taux d’octane 87) pour le moteur atmosphérique autant pour celui qui est turbocompressé. Sans nécessairement l’exiger, il pourrait au moins être conseillé d’utiliser de l’essence super (octane 91) pour le moteur turbo. Son taux de compression est de 10:1.
Même une version électrique
Comme vous le savez sans doute, Hyundai est débarqué avec une version électrique du Kona. Son moteur électrique déploie 201 chevaux et de 290 livres-pied. Malheureusement, on doit se contenter de roues motrices avant.
Doté d’une batterie dont la capacité s’élève à 64 kWh, le Kona électrique peut parcourir jusqu’à 415 kilomètres avec une seule charge. Esthétiquement, on le distingue notamment du Kona à moteur à essence par sa calandre, ses jantes et ses écussons.
Chauffage, où es-tu?
Bien que le véhicule ait été mis à l’essai en janvier, les températures extérieures n’étaient pas inhabituellement glaciales. Nous avons trouvé que le chauffage du Kona à moteur 1,6 turbocompressé était nettement insuffisant. Si le volant et les sièges chauffants fonctionnent à merveille, c’est tout le contraire pour le chauffage global de l’habitacle. Après plus d’une vingtaine de minutes au volant avec chaleur demandée à son maximum et la ventilation poussant au tiers de sa capacité, l’habitacle n’était toujours pas assez réchauffé.
Du simple ou double
La facture à payer pour un Kona est aussi étendue que le nombr de versions qui sont proposées. En entrée de gamme, on retrouve la version Essential qui affiche un prix de base de 21 249 $. Au sommet de la gamme trône le Kona Ultimate qui est offert à partir de 32 249 $.
Entre vous et moi, rien ne sert de dépenser une fortune pour un Kona à moteur à essence. Après tout, ça demeure un VUS sous-compact. Même si on l’équipe jusqu’au bouchon, le comportement routier ne changera pas et la valeur de revente demeurera similaire.
Pour ce qui est de la version électrique, on peut l’obtenir à partir de 44 999 $. Elle est admissible aux rabais provincial et fédéral qui totalisent 13 000 $.
Comment vieillira-t-il?
Le Kona se démarque par une série de facteurs, dont sa silhouette. Polarisante, celle-ci se distingue de celle des concurrents.
Étant donné que le cycle de renouvellement des véhicules coréens est relativement court, Hyundai pourrait passer à autre chose rapidement, et ce, bien avant que vous ayez terminé de payer votre Kona. Pensez-y deux fois.
On doute que sa silhouette vieillisse bien. Pareillement concernant ses couleurs contrastantes -on n’a qu’à penser au vert lime - ou la forme de ses phares... Sans parler des nombreuses applications de plastique sur la carrosserie. En plus de pâlir au soleil et d’avoir tendance à craquer, ces dernières peuvent être enclines à laisser entrer l’eau et à ainsi provoquer de la corrosion prématurée...