Les concessionnaires Acura ignorent-ils les bulletins de service?
Je possède une Acura ILX 2016 et j’entends un cognement provenant de la suspension arrière. Après deux visites, le concessionnaire me disait que le tout semblait pourtant normal. En effectuant des recherches, j’ai appris qu’il existait un bulletin de service à cet effet. Je suis retourné au concessionnaire avec ce document et ils ont cette fois réglé le problème sans riposter. N’est-ce pas discutable?
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Bonjour Jimmy,
Selon moi, le problème ne se situe pas dans la volonté des concessionnaires de faire le travail, mais plutôt dans l’incapacité de Honda/Acura à régler un problème, qui n’affecte ironiquement pas que l’ILX, mais aussi le RDX de précédente génération et l’actuelle Civic Si.
En vérité, ces cognements désagréables témoignent d’un vice de conception qui ne touche cependant que les véhicules se trouvant en région nordique, où le froid est plus intense. De ce fait, comprenez que les plaintes reçues par Honda/Acura ne proviennent généralement que du Québec, ce qui ne pèse pas lourd dans la balance pour une entreprise basée en Californie!
Est-ce que Honda/Acura a une volonté réelle de régler le problème ou s’en fiche-t-elle tout simplement? Difficile à dire. Dans tous les cas, cela force les concessionnaires, eux aussi mécontents, à improviser, en attendant que le problème soit réglé. Croyez-moi, les bulletins de service sont nombreux à ce sujet, mais le problème n’a jamais réellement été réglé. Du moins, à ce jour. Et si vous avez l’impression que le problème est réglé sur votre voiture, sachez qu’on ne l’a réglé que momentanément. Les bruits et cognements risquent donc de réapparaître d’ici peu, et le concessionnaire n’y peut rien.
Alors, les concessionnaires ignorent-ils les bulletins de service? Je ne dirais pas qu’ils les ignorent, mais ces derniers savent que de remplacer les amortisseurs sous garantie ne règle pas le problème. Du moins, pas réellement. Cela peut peut-être satisfaire le client de façon momentanée et démontre également la bonne foi du département de service, mais le fautif dans ce dossier demeure le constructeur lui-même, qui semble avoir un sérieux mal à régler ses vices de conception.
