Polestar 1 : on va conduire une hybride rechargeable de 619 chevaux
Ce n’est certainement pas une coïncidence si le Guide de l’auto s’apprête à conduire la toute nouvelle Polestar 1 aux alentours de San Francisco, en Californie.
D’abord parce que ce coupé « grand tourisme » à groupe propulseur hybride rechargeable est le premier rejeton de Polestar, un groupe jadis axé sur la course et la performance et désormais voué à la création de véhicules électrifiés à la fine pointe de la technique, du design et de la performance.
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Ensuite parce que cette nouvelle marque, soutenue par le conglomérat chinois Geely et le constructeur suédois Volvo, a pour ambition de secouer le moule traditionnel de l’achat, de la personnalisation et du service dans les catégories du luxe. Comme l’a fait une certaine marque nommée Tesla, dont le siège social et l’usine principale sont justement installés dans la Silicon Valley, tout près de San Francisco.
Voilà pour le clin d’œil.
C’est donc sur les routes d’une région mythique que nous allons découvrir ce coupé aux allures de prototype, dont l’élégante carrosserie en fibre de carbone est posée sur une version modifiée de l’architecture adaptable SPA qui sous-tend déjà les séries 60 et 90 actuelles chez Volvo.
Pour la Polestar 1, les ingénieurs ont créé une traverse croisée en fibre de carbone qui a la forme d’une libellule et augmente la rigidité du plancher de 60%. Tous ces éléments en fibre de carbone permettent une réduction de poids substantielle de 230 kilogrammes et un gain de 45% en torsion pour la rigidité structurelle de l’ensemble.
Cette coque autoporteuse exceptionnelle devrait tirer le meilleur d’un groupe propulseur dont la puissance totale est de 619 chevaux et 738 livres-pied de couple. Il combine un quatre cylindres turbo et surcompressé de 2,0 litres et 326 chevaux qui anime les roues avant et les 232 chevaux de la paire de moteurs électriques qui propulse les roues arrière.
Toute cette cavalerie est harnachée par une suspension à double bras triangulés dotée d’un jeu des réputés amortisseurs suédois Öhlins et maîtrisée par des freins Akebono dont les étriers comptent six pistons à l’avant et quatre à l’arrière. L’ensemble roule sur des pneus Pirelli P Zero montés sur jantes d’alliage de 21 pouces.
Ah oui, une batterie de 34 kWh permet une autonomie électrique de 112 km, avec un temps de recharge de moins d’une heure sur une borne à 50 kW.
Connaissant la maîtrise de Polestar en matière de performance, de tenue de route et de pur plaisir de conduire, ce premier essai promet grandement. Revenez nous voir le 5 novembre prochain, lorsque sera levé l’embargo (eh oui, un autre), pour savoir comment s’est comporté cette Polestar 1 dont le prix de base sera d’ailleurs de 199 000 $.