Lexus ES 350 2019 : toujours le bon choix
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La Lexus ES n’est peut-être pas la voiture le plus vendue de la marque au Canada – ce titre appartient à la Lexus IS – mais elle l’est aux États-Unis. Par une avance considérable, à part ça. Inutile de dire qu’il s’agit d’un modèle important pour la compagnie et l’on ne pouvait gâcher sa refonte.
Arborant un nouveau look pour le millésime 2019, la Lexus ES se permet même un petit côté sportif, à l’instar de la Toyota Avalon avec qui elle partage sa plate-forme et de nombreux composants mécaniques. Toutefois, la comparaison s’arrête là.
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Au fait, quelles voitures peut-on comparer à la ES? Il y a la Kia Cadenza et la Buick LaCrosse, mais les deux se retireront du marché canadien à la fin de 2019. On pense aussi à la Chrysler 300, l’Acura TLX, la Volkswagen Arteon et la Lincoln MKZ.
Cette année, la ES 350 obtient une petite dose de dynamisme – pas trop afin de ne pas effrayer la clientèle plutôt conservatrice – avec la disponibilité d’ensembles F SPORT. Le premier ajoute une apparence légèrement plus agressive, des roues de 19 pouces, une suspension adaptative, un volant F SPORT, une sellerie NuLuxe F SPORT et un système de modes de conduite avec le réglage S+, entre autres. Le deuxième, celui qui équipait notre voiture à l’essai, propose une recharge de téléphone par induction, une surveillance des angles morts avec alerte de trafic transversal arrière, un affichage tête haute, un écran multimédia de 12,3 pouces et des phares à DEL.
Autrement, par l’entremise des ensembles Luxe et Ultra luxe, on peut opter pour un toit ouvrant panoramique, une sellerie en cuir, un système de caméras à vue périphérique, un couvercle de coffre à ouverture électrique, un éclairage d’ambiance et une chaîne audio Mark Levinson à 17 haut-parleurs.
La Lexus ES 350 2019 est équipée d’un V6 de 3,5 litres développant 302 chevaux et un couple de 267 livres-pied, d’une boîte automatique à huit rapports et d’un rouage à traction. Un moteur superbe qui émet une belle sonorité, qui monte rapidement en régime, qui réalise des performances vives et qui ne coûte pas trop cher à la pompe. Il affiche une cote mixte ville/route de 9,1 L/100 km et fonctionne à l’essence ordinaire,tandis que les versions F SPORT voient leur cote grimper à 9,4 L. Nous avons obtenu une moyenne de 9,0 L/100 km lors de notre essai. Pas mal du tout.
La Lexus ES 300h est également de retour avec sa motorisation hybride composée d’un quatre cylindres de 2,5 litres, d’un moteur électrique et d’une boîte automatique à variation continue à gestion électronique. La puissance totale est évaluée à 215 chevaux et sa moyenne de consommation combinée se chiffre à 5,3 L/100 km. Elle affiche un caractère différent et n’est pas offerte avec les ensembles F SPORT.
L’habitacle de notre voiture à l’essai était particulièrement joli, habillé d’un cuir et de coutures rouges, alors que la planche de bord orientée vers le conducteur est de bon goût et la qualité d’assemblage est irréprochable.
Comme d’habitude, on peut passer des heures à voyager à bord de cette voiture et se sentir détendu en arrivant à notre destination, bien que l’on aimerait un peu plus d’espace pour la tête. En revanche, le système multimédia est un irritant majeur, alors que le pavé tactile servant d’interface est difficile à utiliser en conduisant et s’avère drôlement distrayant.
Apple CarPlay figure de série, mais Android Auto n’est pas disponible pour le moment.
Positionnée entre la Lexus IS et la Lexus GS, la ES offre le meilleur des deux mondes et l’on ne serait même pas surpris de voir des propriétaires de IS passer à sa grande sœur, maintenant qu’elle est un tantinet plus sportive en apparence et en caractère. Elle profite également d’une excellente réputation de fiabilité, et si ce n’était pas pour quelques ratés du système multimédia, cette voiture serait indestructible. De plus, elle conserve sa valeur longtemps, car c’est un véhicule d’occasion couru.
Le prix de la ES 350 débute à 45 000 $ avant les frais de transport et de préparation, celui de la ES 300h est de 47 000 $. De série, on obtient des feux de route automatiques, un régulateur de vitesse adaptatif, un avertisseur de précollision avec détection de piétons, une prévention de sortie de voie, un climatiseur automatique bizone, des sièges avant à réglage électrique, chauffants et ventilés, une chaîne audio à 10 haut-parleurs, un écran tactile de huit pouces et un toit ouvrant. Quant au volant chauffant, il est inclus dans toutes les déclinaisons sauf celle de base. Notre version F SPORT à l’essai se détaillait à 54 800 $, une somme toujours raisonnable.
On la préfère à des rivales comme la 300, la TLX et la MKZ, alors que l’Arteon est plus dynamique et plus pratique en général, quoique moins puissante. On comparera la Lexus une dernière fois à l’Avalon en disant qu’entre les deux, on choisirait la ES. Elle est belle, solide comme le roc et habillée chic.
La Lexus ES 2019 s’est grandement améliorée, mais a conservé les vertus rationnelles qui l’ont rendue si populaire au fil du temps. Pour bien des clients fidèles de Lexus, c’est toujours le bon choix.