L’ancien père de Volkswagen, Ferdinand Piëch, est mort
L’ancien patron et figure historique du constructeur automobile Volkswagen, Ferdinand Piëch, est mort à l’âge de 82 ans, rapportent des médias allemands, dont l’agence de presse DPA lundi soir.
Un porte-parole du groupe n’a pas voulu commenter les informations des médias affirmant à l’instar de Bild que Ferdinand Piëch est mort dimanche soir dans un hôpital de Rosenheim, en Bavière, où il avait été transporté après s’être écroulé dans un restaurant sous les yeux de sa femme, Ursula Piëch.
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Le quotidien des affaires Handelsblatt a également annoncé sa mort citant la famille de l’ancien président du directoire et président du conseil de surveillance de Volkswagen.
Né à Vienne le 17 avril 1937, Ferdinand Piëch est considéré comme le patriarche de Volkswagen qu’il a transformé en un groupe comprenant de nombreuses marques automobiles à partir de 1993 avant de céder la direction en 2002.
Qualifié de « légende de l’automobile » par le quotidien Bild, il était l’une des figures les plus importantes de l’industrie allemande et le petit-fils de Ferdinand Porsche, inventeur de la célèbre Coccinelle et fondateur du constructeur de bolides de luxe.
Devenu l’influent patron du conseil de surveillance, il avait quitté son poste en 2015 à l’issue d’un bras de fer avec le patron de l’époque, Martin Winterkorn, impliqué dans le scandale des moteurs diesel truqués qui a grandement écorné l’image de l’entreprise et du secteur automobile allemand.
C’est lui qui avait rassemblé les marques Volkswagen, Audi, SEAT, Bugatti, Lamborghini et Porsche dans le mastodonte Volkswagen pour en faire un groupe d’envergure mondiale.
Habitué des coups d’éclat et des déballages en public des disputes familiales, Ferdinand Piëch a finalement vendu l’essentiel de ses parts dans Porsche SE en 2017 pour près d’un milliard d’euros, marquant la fin de son règne sur l’automobile allemand.
Il était alors définitivement tombé en disgrâce auprès de sa famille et des dirigeants du groupe Volkswagen après la publication dans les médias d’un témoignage dans lequel il accablait l’ancien patron de Volkswagen, Martin Winterkorn, dans le cadre du « dieselgate ».