Nissan Leaf Plus 2019 : l'auto électrique antistress
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Dans cette ère nouvelle d’électromobilité, Nissan propose avec la Leaf Plus 2019 une formule antistress pour les longs trajets grâce à sa batterie de grande capacité.
Les Québécois sont séduits par les véhicules électriques parce qu’ils ne produisent aucun rejet polluant et sont peu coûteux à faire rouler. L’autonomie limitée des premiers VÉ « abordables » a toutefois laissé une impression négative persistante.
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La Nissan Leaf de seconde génération lancée en février 2018 a permis à son constructeur de changer cette perception avec une autonomie plus substantielle. Mais aujourd’hui, grâce à la Leaf Plus 2019 et son autonomie supérieure « antistress », l’électromobilité devient plus attrayante que jamais.
Pour bien des consommateurs, la batterie d’un VÉ et l’autonomie qu’elle procure constituent des critères de sélection primordiaux. En 2017, la Leaf de première génération disposait au mieux d’une batterie au lithium-ion de 30 kWh pour alimenter un moteur de 80 kW (107 ch). Le modèle lancé en 2018 la surpassait avec une batterie de 40 kWh et un moteur de 110 kW (147 ch), un ensemble qui haussait l’autonomie de 172 à 242 km. Or, lorsqu’on sait que l’automobiliste moyen parcourt quotidiennement de 50 à 100 km tout au plus, la Leaf 2018 offrait amplement d’autonomie.
Elle adoptait aussi une silhouette moins excentrique (certains diront moins rébarbative), mais avec des dimensions très similaires. En effet, la carrosserie de la Leaf de seconde génération est marginalement plus longue, plus large et plus haute, et l’empattement n’a pas changé.
Elle convient donc parfaitement à quatre adultes de taille moyenne. Même le volume utile de son coffre, très spacieux, est demeuré inchangé... tout comme la hauteur gênante de son seuil (haut d’environ 25 cm). En revanche, le constructeur a accompli un exploit en développant de nouvelles batteries de plus grande capacité qui occupent le même espace que les anciennes.
Amplement d'autonomie
Car maintenant, il y plus. Il y la Leaf Plus. On reconnaît ce nouveau modèle aux garnitures bleues au bas de ses pare-chocs, à la petite plaque « e+ » cachée sous le couvercle du port de recharge à l’avant et, naturellement, à l’écusson PLUS qui orne son hayon. Mais ce qui importe, c’est sa batterie de 62 kWh et son moteur qui produit désormais 160 kW (214 ch). Ce groupe motopropulseur lui permet de parcourir 363 km. Le constructeur affirme même que la Leaf Plus a des reprises de 80 à 120 km/h plus rapides de 13% et une vitesse maximale environ 10% plus élevée!
Avec ce VÉ, on n’hésite plus à faire l’aller-retour Québec-La Malbaie ou Montréal-Mont-Tremblant. Il serait même inutile de faire un arrêt à l’une ou l’autre des stations de recharge du Circuit électrique disséminées le long de ces trajets. Puis, à l’arrivée, la batterie ne serait même pas à plat.
Il a fallu moins de 10 ans à Nissan pour en arriver là, la Leaf ayant fait ses débuts en 2010. À cette époque, il avait peu de VÉ abordables intéressants. Mais aujourd’hui, la Leaf Plus fait face à une vive concurrence. On compte désormais une poignée de modèles proposés, comme elle, à partir d’environ 45 000 $ et dont l’autonomie varie de 360 à plus de 400 km. Il y a la Chevrolet Bolt EV (60 kWh et 383 km), le Kia Niro EV (64 kWh et 383 km) et le Hyundai Kona EV (64 kWh et 415 km), sans oublier deux modèles plus chers, le Kia Soul EV Limited (64 kWh et 383 km) offert à partir de 53 505 $ et la Tesla Model 3 d’entrée de gamme (environ 55 kWh et 386 km) proposée à partir de 54 990 $.
Incitatifs généreux
Le consommateur a donc plus de choix maintenant, sans compter que ces VÉ sont rendus plus abordables par les incitatifs offerts par le gouvernement du Québec et celui du Canada soit, respectivement, 8 000 $ et 5 000 $ dans le cas d’une Leaf Plus. À cela s’ajoute un rabais de 600 $ offert par Québec pour l’installation d’une borne de recharge de 240 v, un incontournable pour un véhicule ayant une batterie d’aussi grande capacité.
Outre les incitatifs, un VÉ bénéficie aussi de frais d’utilisation et d’entretien inférieurs. Ainsi, l’électricité utilisée pour recharger la batterie d’une Leaf Plus durant un an et pour 20 000 km totaliserait 388 $, selon un outil de calcul proposé par Hydro-Québec sur son site internet. Pour le même scénario, un Nissan Qashqai à deux roues motrices et boîte de vitesses automatique, un utilitaire populaire de taille similaire dont la consommation moyenne est de 8,0 L/100 km, utiliserait 2 080 $ d’essence, selon le même outil de calcul (pour un litre de carburant régulier à 1,30 $). Quant aux coûts d’entretien annuels, toujours pour le même scénario, il totaliserait 565 $ pour la Leaf Plus et 1 084 $ pour le Qashqai, selon CAA-Québec.
En somme, plus on roule avec un VÉ et plus longtemps on le conserve, moins il coûte cher. Le gain sera encore plus substantiel s’il remplace un gros véhicule très énergivore. C’est sans compter qu’avec 363 km d’autonomie, une Leaf Plus donne toute la latitude voulue à un automobiliste moyen, même si ce dernier devait parcourir 200 km aller-retour quotidiennement.
Nouvelle façon de conduire
À long terme, donc, on gagne à conduire un VÉ. Avec une voiture comme cette Nissan, on découvre aussi manière novatrice de conduire grâce au système e-Pedal. Ce dernier permet de moduler la pression appliquée sur la pédale de l’accélérateur pour faire accélérer, ralentir, freiner et même immobiliser la Leaf. Son utilisation intuitive fait qu’on l’adopte presque instantanément. Nissan affirme d’ailleurs que le conducteur moyen d’une Leaf utilise le système e-Pedal 90% du temps. Du coup, l’entretien préventif des freins mécaniques de cette voiture devient très important, puisqu’on les utilise beaucoup moins !
L’e-Pedal rend la conduite agréable, tout comme la servodirection précise et la suspension souple, qui masque bien les défauts du revêtement. En prime, cette compacte « verte » est étonnamment performante. Elle peut accélérer de 0 à 100 km/h en 8 s et des poussières.
Nissan a, par ailleurs, prévu une dotation de série alléchante pour les automobilistes québécois. Les Leaf Plus S, SV et SL disposent donc de sièges chauffants devant comme derrière, d’un volant chauffant, d’un chauffe-batterie, d’un régulateur de vitesse, du système e-Pedal et d’un pratique chargeur de niveau 1 et 2 (120 v et 240 v) lourd (5 kg) mais doté d’un long câble. Les systèmes de connectivité Bluetooth, CarPlay d’Apple et Android Auto sont de série, alors qu’une panoplie de dispositifs d’aide à la conduite figure parmi la dotation des versions SV et SL plus luxueuses. Oui, la Leaf Plus rend l’électromobilité enfin attrayante.