Mercedes-Benz Classe G 2019: Gwrangler…
Mercedes-Benz a récemment cessé de mettre sur le marché tous ses moteurs diesel, pour une question d’émissions polluantes? C’est bien ça ?
Cette année, deux icônes de la conduite hors route se renouvellent. Le Jeep Wrangler et le Mercedes-Benz de Classe G. Le premier est abordable, contrairement au second. Or, ces véhicules misent tous les deux sur leur image et sur leur passé glorieux pour attirer les foules. Et vous savez quoi? Ça marche!
À preuve, le Wrangler constituait, l’an dernier, le quatrième modèle le plus vendu du groupe FCA, alors que du côté de Meredes, on établissait un record de ventes absolu pour le Classe G, avec plus de 22 000 unités écoulées à l’échelle mondiale.
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Vous aurez donc compris qu’il n’était pas question pour Mercedes-Benz de laisser tomber le Classe G, non seulement lucratif, mais aussi très apprécié de la clientèle. De ce fait, et parce que l’ancienne mouture n’avait jamais été renouvelée depuis son lancement, en 1979, le constructeur a choisi de partir d’une page blanche pour concevoir cette nouvelle génération. Mais attention! Pas question de renier le passé. Le défi à relever était de réussir à le réformer, sans qu’il perde son charme.
Pourquoi?
Pourquoi est-ce que les acheteurs affectionnent ce genre de camions? Dans le cas du Wrangler, on peut bien sûr considérer qu’une petite partie des preneurs profitent encore des joies de la conduite hors route. Mais dans les faits, le Wrangler est devenu un véhicule à la mode. Et qu’en est-il du Classe G? Eh bien, vous avez deviné. Un symbole des riches banlieues, mais surtout, de Beverly Hills, où il connaît le plus de succès à l’échelle planétaire.
En nous le présentant, Mercedes-Benz a pourtant tenu à nous le faire conduire en terrain accidenté. Même si on sait pertinemment que pratiquement personne n’osera lancer son AMG G 63 dans la gadoue. Pourtant, le véhicule est effectivement capable de surmonter à peu près n’importe quelle épreuve, notamment en raison de ses trois différentiels 100% verrouillables. Un nouveau châssis, de meilleurs angles d’attaque et de sortie ainsi que divers modes de conduite hors route permettent également de franchir les pires obstacles. Cela dit, ce sont d’abord les améliorations du comportement sur route qui frappent.
Il faut en fait se rappeler que l’ancienne mouture pesait tout près de 2 600 kilos, étant dotée d’une direction à billes et d’essieux rigides. La tenue de cap était donc hasardeuse, alors que le roulis en virage se comparait à celui du camion cube loué pour votre dernier déménagement. Désormais plus large, allégé de 170 kilos et finalement, doté d’une direction à crémaillère, le nouveau G est par conséquent plus convivial.
La présence d’une suspension avant indépendante contribue aussi à une conduite plus précise, quoiqu’on ne puisse encore parler d’une stabilité exceptionnelle. Plus agile, plus confortable et moins sensible aux vents latéraux, on lui trouve néanmoins quelques irritants causés principalement par sa carrure et par les lois de la physique. La tenue de route demeure donc quelconque tandis que les bruits éoliens, certes amoindris, restent présents.
Sous le capot, le 4,0 litres biturbo nous est désormais servi en deux formules. D’abord, avec 416 chevaux, la livrée « de base » baptisé G 550, puis avec 577 chevaux, la version AMG qui continue d’être, de loin, la plus populaire. Pourquoi? Parce qu’elle en jette. Parce qu’elle est plus outrancière, plus extrême. Parce qu’elle sonne bien et surtout, parce qu’elle épate la galerie. Pourtant, le G 550 s’avère, à mon sens, plus intéressant. Un peu plus confortable, mieux équilibré, et tout de même pourvu d’une puissance plus que suffisante pour propulser ce genre d’engin.
G-lamour
En quête d’exclusivité? Tentez alors de mettre la main sur l’une des 35 unités de la version G 63 Edition 1, agrémentée de garnitures extérieures rouges, de bandes décoratives, de jantes de 22 pouces uniques et d’un habillage intérieur magnifique.
Maintenant, si vous trouvez que les lignes extérieures du Classe G n’ont que peu évolué comparé au modèle 2017, jetez un œil à bord. Ou, encore mieux, prenez-y place. Vous découvrirez un habitacle plus convivial, plus spacieux et moderne, et où la qualité de finition est littéralement digne d’une berline de Classe S. La présentation y est franchement jolie et la quantité incroyable de combinaisons de teintes, de matériaux et d’accessoires vous permettra de personnaliser un véhicule selon vos moindres désirs.
Quant à sa facture, elle est évidemment élevée. Cela dit, la dépréciation de ces camions est si faible que le coût de revient n’est finalement pas si exorbitant. En terminant, si vous aviez l’œil sur un modèle à moteur V12, il faudra obligatoirement vous tourner vers un modèle d’occasion. Mercedes-Benz n’a plus l’intention de le produire, le V8 biturbo étant toujours, aujourd’hui, plus efficace.
Feu vert
- Qualité de fabrication et de finition
- Style unique
- Sentiment d’invincibilité
- Faible dépréciation
Feu rouge
- Maniabilité supérieure, mais toujours quelconque
- Consommation encore très élevée (17-18 L/100 km)
- Puissance difficilement exploitable (G 63)