Lexus RX L 2019, un nouveau joueur chez les VUS sept passagers
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Beaucoup d’acheteurs sont intéressés par des VUS qui combinent luxe et capacité à transporter plus de cinq passagers. L’émule des fourgonnettes, mais dans une présentation beaucoup plus chic et tendance.
Pas étonnant que des modèles tels l’Acura MDX, le Volvo XC90 et le Infiniti QX60 soient parmi les meilleurs vendeurs chez ces constructeurs.
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Voulant aller chercher sa part du gâteau et n’ayant pas de véhicule dédié à la cause, Lexus a décidé d’utiliser son RX et de l’étirer légèrement afin de créer un nouveau modèle capable d’accueillir jusqu’à sept passagers. Le Lexus RX L reprend tous les organes mécaniques du modèle classique avec une mission un peu plus familiale.
Le RX L 2019 n’est pas donné si on le compare à ses concurrents. Il faudra débourser plus de 66 000 $ pour la version de base 350 L. C’est de loin un prix supérieur à ses rivaux, surtout par rapport à l’Infiniti QX60 (48 695 $) et à l’Acura MDX, le leader du segment offert sous les 55 000 $. Notre modèle d’essai, agrémenté de l’ensemble Exécutif, se détaillait à plus de 72 000 $, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde.
Un peu moins spacieux que ses rivaux
Le Lexus RX L, malgré ses 110 mm supplémentaires, est un peu plus petit que ses rivaux dans tous les aspects, il s’approche des dimensions de l’Acura MDX, le plus imposant demeurant le Volvo XC90. Sa taille réduite le pénalise là où ça compte dans le segment, c’est-à-dire l’espace à la troisième rangée. On obtient 597 mm de dégagement pour les jambes, comparativement à 714 mm, 782 mm et 810 mm dans le cas du MDX, du QX60 et du XC90. Même constat quant à l’espace de chargement une fois tous les sièges utilisés.
Heureusement, l’habitacle profite d’un aménagement de qualité et Lexus sait y faire à ce chapitre. L’impression de luxe est bien présente, on aime l’utilisation de cuirs souples ornés de surpiqûres sur le tableau bord et sur les portières. Notre modèle d’essai était habillé de cuir deux tons, une belle touche. De plus, la livrée de base possède un bon niveau d’équipement, ce qui réduit légèrement l’impact du prix. On a décidé d’en faire un modèle bien équipé et donc plus dispendieux, alors que la concurrence débute un peu plus bas dans l’échelle.
Le tableau de bord est très chargé. Il y a une panoplie de commandes des deux côtés du volant, peu de fonctions ont été intégrées au système d’infodivertissement comme c’est le cas pour d’autres modèles. Le tout trahit l’âge du RX, surtout en apercevant le lecteur CD! Une fois de plus, le système Remote Touch avec son pavé tactile et son contrôle imitant une souris demeure assez fastidieux à actionner. Pour le reste, l’habitacle est bien pensé. On retrouve plusieurs espaces de rangement pratiques, même à l’arrière.
Essence ou hybride?
Si vous décidez d’opter pour le RX L, deux choix de mécanique sont offerts. D’abord, une version à essence équipée du V6 de 3,5 litres développant 290 chevaux et 263 lb pi de couple, une puissance tout à fait en ligne avec ses rivaux. De plus, on peut l’abreuver de carburant ordinaire, ce qui n’est pas le cas des autres, une économie supplémentaire à la pompe.
La puissance est transmise via une transmission automatique à huit rapports, le rouage intégral est de série. Sur la route, le moteur V6 livre une bonne puissance et les accélérations sont plus linéaires que dans le cas des moteurs turbo. Le RX L est un peu plus petit mais aussi plus léger, ce qui dynamise son comportement et le rend plus agile en zone urbaine. Il se comporte comme le RX ordinaire, on n’a pas l’impression de conduire un VUS imposant, ce qui plaît normalement à la clientèle type. Le véhicule est muni d’un sélecteur qui permet au conducteur de choisir entre trois modes de conduite (Normal, Éco et Sport S) en fonction de son humeur et des conditions de la route, mais il faut avouer que le RX ne donne pas envie de le transformer en formule un.
Puis il y a la version hybride 450h qui fait office de modèle porte-étendard puisqu’elle comprend un niveau d’équipement plus relevé. Cette mouture compte également sur un V6 de 3,5 litres (mais à cycle Atkinson) jumelé à un moteur électrique générant un total de 308 chevaux. Ce n’est pas tant l’économie de carburant qui la rend intéressante, mais l’impact que l’électrification a sur le comportement en procurant plus de verve et surtout, un couple supérieur libéré instantanément. Le hic? Son prix de base frôlant 80 000 $, élément qui pourrait être minimisé si au moins le véhicule était rechargeable et doté d’une autonomie 100% électrique.
En disposant maintenant d’une troisième rangée de sièges, le RX espère conquérir un segment dont Lexus est absent depuis trop longtemps.