Mazda CX-3 2019 : pour le plaisir, certainement plus que la polyvalence
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Chez Mazda, c’est le CX-3 qui fait office de VUS d’entrée de gamme et qui livre bataille à des modèles fort populaires dont le Honda HR-V, le Subaru Crosstrek et le nouveau Hyundai Kona, devenu rapidement le meilleur vendeur du segment. Introduit en 2015, le CX-3 profite d’une légère refonte cette année. Rien de majeur, s’agissant principalement de quelques retouches ici et là histoire de le remettre au goût du jour face à une concurrence toujours plus féroce.
On remarque sa nouvelle grille de calandre, ses feux arrière à DEL et un nouveau design dans le cas des jantes de 18 pouces. On a aussi légèrement revu le tableau de bord et créé un peu plus d’espace dans la console centrale en retirant le levier du frein de stationnement et en le remplaçant par une commande électronique. On a maintenant droit à un accoudoir décent, un reproche fait au véhicule dans le passé. Le CX-3 est aussi plus sécuritaire, toutes les livrées profitent désormais de la technologie de détection d’angles morts et de collision arrière.
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D’un côté de l’échelle du plaisir
Les VUS sous-compacts ne sont généralement pas très pratiques. Il faut se rappeler qu’ils sont basés sur des plates-formes de voitures sous-compactes et avec ses formes fluides et son toit fortement plongeant à l’arrière, le CX-3 tire de la patte à ce chapitre. Un petit voyage vers la vieille capitale en famille comprenant bagages et équipement de hockey nous aura forcés à être très créatifs dans la gestion de l’espace, un vrai jeu de Tetris. Ce n’est pas le plus familial des véhicules et plusieurs de ses rivaux offrent plus d’espace.
Cependant, le CX-3 2019 domine le segment au chapitre du plaisir de conduite et c’est sa grande force. Son quatre cylindres de 2,0 litres livre 148 chevaux à un régime assez élevé, 6 000 tr/min, mais son couple de 146 lb-pi est libéré beaucoup plus rapidement, ce qui procure une sensation de puissance marquée. Ce moteur peut être marié à une boîte manuelle, mais uniquement dans la livrée de base. L’automatique à six rapports fait un excellent boulot, étant nettement plus agréable qu’une boîte à variation continue. On se surprend même à changer manuellement les rapports au volant tant le CX-3 est engageant sur la route.
Même s’il s’agit d’un modèle d’entrée de gamme, les ingénieurs n’ont pas lésiné sur l’insonorisation, c’est notable et très apprécié si vous passez de nombreuses heures au volant. L’autre élément qu’il faut considérer lors de l’achat du CX-3, c’est qu’il n’est pas vraiment moins cher que le CX-5, surtout dans le cas des versions cossues. Il faudra débourser plus de 24 000 $ pour l’obtenir avec un rouage intégral alors que notre modèle d’essai, un CX-3 GT, se détaillait à plus de 31 000 $.
Un voyage de Montréal vers Québec aura suffi à nous convaincre de l’importance du rouage intégral. Circulant en pleine tempête une bonne partie du voyage, on a rapidement découvert qu’un CX-3 à quatre roues motrices et équipé de pneus d’hiver vaut son pesant d’or. C’est lorsque les conditions se dégraderont que vous ne regretterez pas le déboursé supplémentaire.
Sinon, le CX-3 brille par son plaisir de conduite, on croirait être au volant d’une petite compacte sport.