Volvo XC40 2019 : le modèle le moins cher de la marque est-il intéressant?
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Vendu à partir 40 300 $ avant les frais de transport et de préparation, le XC40 est le plus abordable de la famille Volvo. Véhicule utilitaire sous-compact, il est d’un format plus petit que les XC60 et XC80.
On l’a conduit pendant une semaine et voici ce que l’on en pense.
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Un seul moteur
Pour le marché canadien, la motorisation consiste en un quatre cylindres turbocompressé T5, et ce, que vous optiez pour la version Momentum, R-Design ou Inscription.
D’une cylindrée de 2,0 L, ce moteur développe 247 chevaux et un couple de 258 livres-pied. Il est jumelé à une boîte automatique à huit rapports. Comme c’était également le cas dans le V60, son levier est contre-intuitif et exige une double manipulation pour passer de D à R et vice versa.
Au Canada, on doit faire une croix sur les versions diesel offertes ailleurs sur le globe.
La puissance du XC40 dépasse les 237 chevaux-vapeur du Cadillac XT4, les 228 chevaux-vapeur du BMW X1 et les 208 chevaux du Mercedes-Benz GLA.
Il est aussi important de mentionner que si vous aimez conduire, le XC40 a de fortes chances de vous plaire.
Rouage intégral de série
Bien qu’il soit assemblé en Belgique, le XC40 ne nie pas ses origines suédoises. En effet, il vient de série avec le rouage intégral au Canada, ce qui représente un atout de taille en hiver. On ne peut en dire autant de certains de ses rivaux. On n’a qu’à penser aux Cadillac XT4, Audi Q3 et Lexus UX.
Ainsi, on comprend mieux que son prix de base soit quelque peu plus élevé que celui de la concurrence.
Et la consommation, elle?
Lors de notre semaine d’essai, l’ordinateur de bord a enregistré une cote de 11,3 L/100 km pour des trajets principalement parcourus en ville. En conduite combinée, Ressources naturelles Canada indique 9,0 L/100 km.
Cette cote n’a rien à envier à celles des autres : Audi Q3 (10,3 L/100 km), BMW X1 (9,3 L/100 km), Cadillac XT4 (9,7 L/100 km) et Mercedes-Benz GLA (9,0 L/100 km).
Un écran qui n’est pas sans reproches
Comme c’est entre autres aussi le cas pour certaines versions des Tesla Model S et du Ram 1500, l’écran tactile du système multimédia est positionné en mode portrait plutôt que paysage. Ainsi, on a réellement l’impression de manipuler une tablette. Le balayage d’un menu à un autre est une sérieuse source de distraction lorsque l’on conduit, à moins d’être un véritable ingénieur en informatique.
De plus, quand le mercure est particulièrement bas – ce qui n’arrive jamais en Suède et ici… –, l’écran est lent à réagir. De cette façon, il n’était pas rare que le système gelait au moment d’allumer le volant et les sièges chauffants. De traditionnels boutons auraient été bien plus simples et efficaces.
Un habitacle soigné
Bien qu’il s’agisse du modèle d’entrée de gamme de Volvo, la finition intérieure n’a pas été négligée pour autant.
Quant à l’utilisation du tapis orange, il faut aimer. Les inconditionnels de Youppi apprécieront. Et les plus pragmatiques trouveront ça salissant en hiver.
Une fiabilité problématique…
Dans le plus récent palmarès de fiabilité publié par J.D. Power, Volvo termine au 29e rang sur 31. Du côté de Consumer Reports, c’est encore pire. Le constructeur qui appartient désormais à Geely occupe la dernière position.
Autrement dit, le comportement routier intéressant de ce véhicule ne doit pas aveugler l’acheteur. Si vous n’avez d’yeux que pour le XC40, il serait sans doute sage d’opter pour une location tout en sachant que fortes sont les chances que votre mécanicien vous appelle par votre p’tit nom.