Mazda CX-5 2018: une valeur sûre
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Dans le marché automobile actuel, certains véhicules constituent des valeurs sûres, des modèles de référence en quelque sorte. Le Mazda CX-5 est de ceux-là.
Dans le marché automobile actuel, certains véhicules constituent des valeurs sûres, des modèles de référence en quelque sorte. Le Mazda CX-5 est de ceux-là, ce qui explique sa popularité soutenue.
Depuis qu’il a fait ses débuts sur le marché, en 2013, le Mazda CX-5 a toujours été un favori des acheteurs d’utilitaires compacts. En 2017, il a d’ailleurs terminé l’année au sixième rang du palmarès des ventes de son créneau, un des plus importants compte tenu du nombre de véhicules vendus, mais aussi de la variété des véhicules offerts, ce créneau réunissant plus d’une quinzaine de concurrents.
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Pour rester populaire auprès des acheteurs aussi longtemps et maintenir une proximité avec les modèles les plus vendus, qui sont, dans l’ordre, les Toyota RAV4, Honda CR-V, Ford Escape, Nissan Rogue et Hyundai Tucson, le CX-5 doit offrir des qualités indéniables, même si sa gamme est peu fournie. Et c’est le cas.
Contrairement à Toyota, qui offre neuf variantes de son populaire RAV4 (le champion actuel de ce créneau), Mazda s’en tient à six variantes pour le CX-5 (Honda en offre six pour son CR-V, deuxième au palmarès des ventes). Il faut croire que ces cinq variantes du CX-5 sont les bonnes !
À la base, la gamme de cet utilitaire réunit donc trois modèles : les GX, GS et GT. Ils représentent autant de niveaux de dotation. À cela s’ajoutent les CX-5 GX et GS proposées avec quatre roues motrices, contre supplément. Le modèle d’entrée de base GX, enfin, est le seul offert avec un moteur de faible cylindrée, un 2,0 L, jumelé à une boîte de vitesses manuelle.
Les deux moteurs Skyactiv-G de 2,0 et 2,5 L inscrits au catalogue 2018, tous deux jumelés à des boîtes de vitesses à 6 rapports (manuelle ou automatique), se distinguent par une réduction de la friction interne contribuant à accroître le couple à bas régime, tout en réduisant leur consommation légèrement.
Un moteur innovant
Un nouveau dispositif de désactivation des cylindres adopté pour le moteur de 2,5 L procure cependant les gains les plus substantiels en matière de réduction de consommation. Ce dispositif, qui est exclusif au CX-5 dans son créneau en Amérique du Nord, est réservé aux modèles GS et GT. Il permet de désactiver deux cylindres de façon imperceptible lorsque le véhicule atteint une vitesse de croisière stable. Du coup, le moteur, qui se transforme en « 2-cylindres », devient moins énergivore et accroît légèrement son rendement éconergétique. Selon le constructeur, la désactivation des cylindres est plus efficace à basse vitesse, donc lorsqu’on circule en ville ou en milieux urbains. À une vitesse constante de 40 km/h, par exemple, il réduit la consommation de carburant d'environ 20%, alors qu’à 80 km/h, la diminution se chiffre à environ 5%.
Ces améliorations apportées au moteur de 2,5 L expliquent les nouvelles cotes de consommations publiées par Ressources naturelles Canada pour les modèles 2018. Cet organisme gouvernemental annonce une moyenne de 8,5 L/100 pour un CX-5 à deux roues motrices équipé du moteur de 2,5 L et de la boîte automatique, soit la cote obtenue par un modèle GX d’entrée de gamme doté du moteur de 2,0 L et de la boîte manuelle. Cela justifie plus encore qu’auparavant l’achat d’un modèle équipé de la boîte automatique, du moins si le budget de l’acheteur lui permet (cette option valant 1 400 $ pour un modèle GX). À part cela, la seule autre raison valable pour équiper le CX-5 GX de la boîte manuelle est la nostalgie. Dans ce cas, à tout le moins, le conducteur disposera d’une boîte agréable agréable à manier et bien étagée.
L’acheteur d’un CX-5 peut aussi choisir d’opter pour la transmission intégrale, un dispositif efficace et pratique à longueur d’année (dans la neige et la gadoue, naturellement, mais aussi sous la pluie ou sur une route de terre ou de pierre). Pour les versions GX et GS, cette transmission intégrale constitue une option valant 2 000 $, alors qu’elle fait partie de la dotation de série du CX-5 GT, le modèle plus luxueux du trio.
Dotation bonifiée
Pour 2018, le constructeur annonce une bonification de la dotation de l’ensemble des CX-5, puisqu’elle comprend désormais des phares à allumage et à extinction automatique, des essuie-glace à dispositif de détection de pluie et des interrupteurs de vitres électriques éclairés avec fonction monotouche de montée et de descente du côté conducteur.
En matière de sécurité, les trois modèles sont désormais livrés avec un système d’aide au freinage en ville, un système de surveillance des angles morts et un dispositif d'alerte de trafic transversal arrière, qui peut se révéler particulièrement utile dans les stationnements bondés. En 2017, ces équipements étaient réservés aux modèles GS et GT.
Le nuancier commun aux trois modèles comporte aussi un grand choix de couleur, soit huit au total (j’aime particulièrement le Rouge cristal vibrant métallique). De plus, seulement trois d’entre elles imposent des frais additionnels (de 200 à 450 $). Ce scénario n’est pas commun à tous les constructeurs. Chez Nissan, par exemple, l’acheteur d’un Rogue d’entrée de gamme doit se contenter de trois couleurs très basiques. De plus, toutes les couleurs offertes pour cet utilitaire, sauf une réservée au modèle de base, constituent des suppléments valant quelques centaines de dollars. En somme, pour le Rogue, la peinture de la carrosserie est une option !
Construit au Japon, l’élégant CX-5 a un habitacle transformable spacieux, malgré les dimensions compactes de la carrosserie. Quatre adultes de taille moyenne y trouvent un confort convenant à de longs périples. On apprécie aussi l’assemblage soigné des pièces, la qualité des matériaux utilisés à l’intérieur et le haut niveau d’insonorisation. On se croirait à bord d’un produit de Mercedes-Benz ou de BMW !
Les cotes de volume utile du coffre, par ailleurs, sont légèrement en deçà de celles du RAV4 et du CR-V, les deux modèles rivaux qui surpassent tous les utilitaires de cette catégorie à ce chapitre. Cela n’empêche toutefois pas le CX-5 d’être pratique et polyvalent. Un coup d’oeil au coffre suffit pour le constater.
Enfin, une servodirection bien calibrée et des freins puissants et faciles à moduler contribuent à rendre la conduite de ce véhicule agréable. Le roulement d’un modèle GT, qui est équipé de pneus de 19 po, est relativement doux, mais, naturellement, les pneus de 17 po à flancs moins rigides des deux autres modèles rendent le roulement plus doux.
Bref, le CX-5 ne manque pas d’arguments valables pour justifier son succès. Pas surprenant qu’il soit devenu le modèle le plus vendu de la marque au Canada.