Infiniti QX50 2019, plus compétitif que par le passé!
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C’est en 2016 que le constructeur Infiniti nous annonçait l’arrivée du premier moteur à compression variable au monde. Deux ans plus tard, c’est le QX50 2019 qui devient le premier modèle de la marque à en hériter. Pourquoi avoir développé une telle mécanique? C’est la dernière trouvaille de Nissan pour démontrer que le moteur à combustion a encore sa place et qu’il est toujours possible de maximiser son rendement énergétique. Dans ce cas, on parle d’une amélioration de 20% à 30% par rapport à l’ancien V6 de 3,5 litres, ce qui place le QX50 très proche de certains modèles hybrides ou diesel.
Outre son exclusivité mécanique, le QX50 2019 se paie une toute nouvelle carrosserie cette année. On a modernisé ses lignes et de l’extérieur, il dégage une apparence beaucoup plus sophistiquée, c’est le but dans le créneau du luxe. Les versions haut de gamme équipées de jantes de 20 pouces valent certainement le coup d’œil. Pas de version ultrasport ou Red Sport, on demeure dans la sobriété comme en fait foi la palette de couleurs qui est aussi éclatante qu’une soirée sans lune...
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Tout est dans l’habitacle
C’est à bord que le nouveau QX50 expose ses meilleurs arguments. Non seulement l’habitacle est étonnamment spacieux, mais la qualité de finition et l’attention aux détails sont fortement en hausse comparativement à l’ancienne génération. On a particulièrement aimé les appliques en suède, bleues dans le cas de notre modèle d’essai, ajoutées au tableau de bord et dans le haut des portes. Toutefois, beaucoup d’équipements et d’éléments intéressants sont réservés aux versions plus cossues, ce qui ne fait pas du QX50 une aubaine par rapport à ses rivaux.
Une boîte CVT décevante
Sur la route, on perçoit une sonorité assez marquée du moteur en accélération plus franche. C’est principalement dû à la boîte automatique CVT qui ne manque pas d’efficacité, mais qui priorise l’économie de carburant au détriment du silence et du confort. Le QX50 fait d’ailleurs cavalier seul à ce chapitre, les concurrents proposent tous une boîte conventionnelle, ce qui est beaucoup plus en ligne avec l’idéologie de ce segment.
On apprécie toutefois le couple du moteur qui arrive à très bas régime, l’effet de puissance est bien présent. Ses 268 chevaux sont plus que suffisants pour lui faire adopter un comportement agréable, les accélérations sont franches et le sprint du 0-100 km/h se fait en 6,3 secondes, il n’a donc rien à envier à la concurrence à ce chapitre. Avec une conduite très posée, on a réussi à maintenir une économie sous les 10 L/100 km, ce qui n’est pas extraordinaire non plus, mais plutôt dans la moyenne.
Un efficace rouage intégral figure de série, favorisant les roues avant en conditions normales pour une économie accrue. Côté conduite, on a positionné le QX50 plus au centre de l’échelle de la performance et du confort, un peu comme chez Acura. Si vous cherchez des palpitations au volant, allez voir chez les Allemands. Du reste, le QX50 2019 s’avère un véhicule beaucoup mieux accompli que par le passé.