Le futur de la mobilité urbaine passe par la trottinette électrique
Pour les plus téméraires d’entre vous qui s’aventurent toujours en voiture dans le centre-ville de Montréal, vous en êtes probablement venu à la conclusion que vous ne trouverez jamais de stationnement directement en face de votre destination finale. Que voulez-vous, c’est la réalité des grandes villes. Vous êtes donc forcé de marcher. Eurk! Mais depuis quelques années, certains fabricants automobiles et startups du monde de la technologie se sont attaqués à la course au dernier mile.
C’est quoi ça?
La course au dernier mile, c’est le segment qui sépare votre voiture stationnée de votre destination finale. Les fervents défenseurs de la santé vous diront de marcher, mais entre vous et moi, en 2018, c’est dépassé! Arriver en sueurs au bureau par une chaude journée d’été, non merci.
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Le Uber de la trottinette arrive en ville
Oui oui! Vous avez bien lu. Bird, une startup californienne qui a vu le jour grâce au sociofinancement, se lance dans un projet de taille. Selon eux, ils peuvent devenir les prochains Uber de la trottinette. La côte ouest américaine est réputée pour son soleil chaud, mais aussi pour ses centres urbains généreux en côtes comme San Francisco. Alors, pourquoi ne pas se déplacer en ville avec un véhicule écologique et beaucoup plus petit? En d’autres mots, on parlerait d’un BIXI version trottinette qui serait géré à la manière d’Uber.
Santa Monica, une destination de choix
Pour tester leur produit, Bird a positionné de manière stratégique 1 000 trottinettes au travers de la ville de Santa Monica en Californie. Quelques mois plus tard, 50 000 usagers ont complété plus de 250 000 trajets avec un véhicule Bird entre les mains!
Des obstacles, encore des obstacles
Tout projet digne de ce nom rencontre forcément quelques embûches. Dans le cas du véhicule Bird, les lois de la route californienne représentent le principal obstacle. Dans l’État, on demande au conducteur de tout véhicule ayant deux roues et un moteur d’être âgé d’au moins 16 ans et de porter un casque. Dans cet ordre d’idées, la police de Santa Monica a déclaré avoir répondu à 8 accidents et donné 97 contraventions entre le début de l’année et le mois de février.
La compagnie derrière cette trottinette vise à percer le marché de plusieurs grandes villes américaines et peut-être, de tenter le coup au Canada. Il est vrai que le climat québécois peut poser un problème, mais si BIXI a réussi à s’intégrer dans le paysage montréalais, pourquoi une trottinette n’y arriverait pas?