Surveillance des angles morts avec alerte de trafic transversal arrière
Depuis déjà quelques années, la technologie utilisée dans les automobiles a fait un bond prodigieux. De plus en plus de fonctions, autrefois dévolues au conducteur, sont maintenant prises en charge par l’électronique. On a qu’à penser au régulateur de vitesse, une option assez dispendieuse dans les années 70 et faisant aujourd’hui partie de l’équipement standard de bien des compactes.
Parmi les accessoires désormais indispensables, on retrouve, quelquefois en option, le système de surveillance des angles morts. De plus en plus sophistiqué, il se double même, dans certaines bagnoles, de l’alerte de trafic transversal.
En gros, des capteurs — situés tout autour de la voiture — scrutent constamment son environnement immédiat. S’ils détectent un véhicule roulant dans l’angle mort, un avertisseur, lumineux la plupart du temps, s’allumera, généralement dans un coin du rétroviseur ou dans le montant de la porte. Évidemment, ce système fonctionne autant à gauche qu’à droite.
En manœuvre de recul, ces mêmes capteurs explorent sans cesse les environs. Lorsqu’une voiture ou un cycliste approche, par exemple, un signal sonore se fait entendre et, dans la majorité des cas, un signal visuel apparaît, soit dans le tableau de bord devant le conducteur ou dans l’écran central. Plusieurs de ces capteurs ne peuvent pas encore différencier une voiture en mouvement d’un objet immobile comme une poubelle, mais ça viendra.
Chez certains constructeurs, ces systèmes sont très sensibles et crient à l’épouvante à la moindre alerte, alors que chez d’autres ils sont plus discrets. Aussi, leur nom varie beaucoup : ABSM (Advanced Blind Spot Monitoring System) chez Mazda et BLIS (Blind Spot Information System) chez Ford, pour ne nommer que ces deux-là. Toutefois, la technologie derrière ces systèmes est très semblable.