Projet Corvette 1968 : depuis le temps qu’on vous en parle…
Enfin, la restauration de notre Corvette 1968 est terminée! Et vous pouvez voir le résultat au kiosque aménagé spécialement pour elle, au cinquième niveau — à gauche, dès que vous quittez les escaliers roulants au tout début de la tournée du Salon.
Pourtant, à peine deux semaines avant son arrivée au Salon international de l’auto de Montréal où elle est exposée avant de faire l’objet d’un tirage au sort, notre Corvette n’était pas encore tout à fait prête. C’est d’ailleurs à se demander si une restauration se termine un jour… Nous avions vécu la même période d’effervescence les derniers jours avant la livraison de notre Mustang 1967 au Palais des congrès en janvier 2017. Il faut croire que c’est normal.
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Ah ben, un morceau de Camaro!
C’est dans les derniers moments que l’on réalise beaucoup de choses! Genre, que le couvercle du réservoir d’essence que nous avions n’est pas de la bonne année, que les klaxons n’ont pas été commandés, qu’une des tiges qui permet à la grille de se soulever pour permettre aux essuie-glaces de fonctionner a été vissée à l’envers il y a plusieurs années (ses filets ainsi que ceux de la partie femelle sont endommagés), que le barillet de la clé de contact ne s’insère pas à l’endroit désigné parce que c’en est un de… Camaro!
De la pression pour les jeunes!
Alors que l’on faisait la nomenclature de ce qui ne fonctionnait pas, il y avait de quoi commencer à paniquer. Et le responsable de la restauration de dire, en balayant nos craintes de la main : « Bah, faites-vous en pas avec ça, y’a rien là! C’est toutes des affaires qui s’arrangent vite! » Ah, bon. Heureusement! C’est là que l’on se rend compte que l’expérience d’un restaurateur — qui transmet son savoir à des plus jeunes, c’est super! — ça n’a pas de prix. Pour accélérer le processus de la restauration, pendant que Luc, notre expert-conseil réassemblait la voiture, des étudiants de l’ÉMÉMM (École des métiers en équipement motorisé de Montréal) planchaient sur les dernières pièces de la carrosserie. Ils ont appris ce que voulait dire travailler sous pression!
« Y pouvaient pas la faire comme les autres dès le début? »
Cependant, force est d’admettre que la restauration de notre Corvette 1968 n’a pas été une sinécure. Sans doute parce qu’il s’agissait de la première année d’une nouvelle génération (la troisième), beaucoup de pièces sont uniques à 1968. Par exemple, cette année-là, le système de lave-vitre est différent de celui utilisé les années subséquentes. Et la clé de contact n’a été au tableau de bord qu’en 1968. Dès 1969, elle se retrouve sur la colonne de direction.
Venez la voir… et peut-être la gagner!
Au moment où vous lisez ces lignes, notre Corvette trône fièrement dans son kiosque au Salon de l’auto. Le 28 janvier, à 16 h 30, nous procéderons à son tirage. Vous avez jusqu’au 21 janvier à 23 h 59 pour commander vos billets en ligne, mais vous pourrez vous en procurer sur place jusqu’au moment du tirage. Au-delà d’une participation à un tirage, vous participerez surtout au futur de plusieurs jeunes provenant de différents milieux. En effet, tous les profits seront remis à la fondation de la CCAM (Corporation des concessionnaires automobiles de Montréal) qui, elle, les distribuera à différentes fondations. Il y a deux ans, nous avions fait tirer une Mustang 1967 que nous avions fait restaurer et nous avions ainsi pu remettre 25 550 $ à la fondation de la CCAM.
À l’heureux gagnant de ce monument de l’automobile américaine, soyez avisé… Les journalistes du Guide de l’auto vous quêteront assurément une petite ride, le printemps venu!