Projet Corvette 1968: détails, détails, détails...
Il ne reste que quelques semaines avant que notre Corvette 1968 soit transférée de l’École des métiers en équipement motorisé de Montréal (ÉMÉMM) au Palais des congrès pour le Salon de l’auto, là où le public pourra l’admirer avant d’avoir la chance de la gagner!
Évidemment, il reste certains détails à peaufiner avant que la remorqueuse vienne la chercher. D’ailleurs, dans notre dernier article sur la restauration de la Corvette, nous écrivions « Une fois que tout ce qui peut être assemblé sans la carrosserie le sera (au rythme où ça va, ça ne sera pas très long), les étudiants la marieront au châssis. »
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Ça ne sera pas très long? Non, mais fallait-il être naïf pour écrire ça! Si vous saviez le nombre infini de détails à régler avant de déclarer la restauration terminée…
Vingt courriels et douze appels plus tard...
Au moment où cet article est rédigé, le 19 décembre 2017, les choses se tassent, mais on en a ramé une claque! Par exemple, nous avons dû faire repeindre l’intérieur du couvercle du réservoir d’essence qui doit être rouge comme la carrosserie et non noir et il nous a fallu transiger avec un système d’échappement back order qu’il a fallu commander ailleurs. Et ça, ce sont juste deux petits exemples sur des dizaines!
Remarquez que ces avatars sont le lot de toute restauration, même mineure. Une voiture est composée de quelques dizaines de milliers de pièces qui s’imbriquent avec une précision quasi chirurgicale. Juste le châssis, un cadre de métal à l’apparence pourtant anodine, est sans doute le résultat d’un millier de pièces, allant des longerons de métal aux boulons en passant par les différents supports et attaches. Imaginez un moteur et une boîte de vitesses!
Quelle belle musique!
Mais c’est justement quand toutes ces pièces se mettent en place et qu’on commence à voir un résultat tangible que la récompense arrive. Comme ce moment où le moteur de la Corvette, entièrement restauré, a repris vie! Quelle belle musique!
Heureusement, il y a bien davantage de bonnes nouvelles que de mauvaises. Les roues, par exemple, sont d’origine et sont absolument superbes. Le volant, original, a été restauré de main de maître par Intech Vinyle qu’on peut rejoindre au 514-757-2144 ou au intechvinyle@hotmail.com. Les sièges ont été refaits par le réputé Marcel Jolicoeur de Dorion. Si vous cherchez un homme compétent et sympathique, faites le 450-455-8473.
Une fois la carrosserie mariée au châssis, une étape hautement symbolique, il faut se pencher sur le filage, une autre étape cruciale et qui prend souvent un temps fou. Tout l’intérieur de l’habitacle est prêt à être installé, ce qui sera fait très bientôt, dès que les tapis seront posés, en fait. C'est peut-être même fait au moment où vous lisez ces lignes.
Cette Corvette vous pourrez la voir... et l'avoir!
Lorsque notre Corvette sera exposée au Salon International de l’Auto de Montréal, en janvier prochain, elle sera parfaite. L’équipe du Guide de l’auto aura un gros serrement au cœur lorsqu’elle dévoilera le nom du gagnant à la toute fin du Salon, le 28 janvier 2018. Durant toute la durée du Salon ou dès maintenant sur notre site, les billets sont en vente. Pour 20 $, vous pourriez vous retrouver propriétaire d’une superbe Corvette Coupé 1968 rouge! En plus, vous contribueriez à une belle cause puisque tous les profits seront remis à des fondations ayant à cœur le bien-être des jeunes.
Lorsque nous avions fait tirer une Mustang 1967, au Salon de l’auto de janvier 2016, nous avions remis un chèque de 25 550 $ à diverses fondations. Allez, un p’tit 20 $ pour une bonne cause!