GM, deux ententes cruciales
En moins de 24 heures, le constructeur américain General-Motors a conclu une entente de principe, d’abord avec le syndicat des travailleurs américains de l’automobile et aujourd’hui avec les travailleurs canadiens de l’automobile (TCA)
Dans les deux cas, on est plutôt discrets concernant les détails des ententes, qui de toute façon prévoient des réductions des coûts de la main-d’œuvre, des charges astronomiques que lui coûtent les avantages sociaux de ses employés, à la fois au niveau des systèmes de santé des deux côtés de la frontière, ainsi qu’au niveau des différents régimes de pension, octroyés à ses employés au cours des dernières années.
Évidemment, ces différentes ententes devront être entérinées par les syndiqués au cours des prochains jours, puisque GM a jusqu’au 1er juin prochain, pour remettre un plan de survie solvable et réaliste, au gouvernement Américain, s’il veut toujours recevoir de l’aide du dit gouvernement. Il va de soi, que les décisions qui seront prises par le gouvernement Canadien, seront largement calquées sur celles prises par notre voisin.
GM pourrait éviter la faillite
Selon toutes vraisemblances, et ce à la lumière des récents développements survenus au cours des dernières semaines, notamment les ententes de principe obtenues avec les syndicats, tout laisse croire que GM pourrait éviter de devoir se protéger de ses créanciers.
Ce qui lui permettrait de repartir avec des bases plus solides, mais qui auront été des plus douloureuses à réaliser et ce à tous les niveaux. Les deux gouvernements, tant Américain que Canadien, ont grandement intérêt à voir ce grand constructeur automobile renaître presque de ses cendres, afin que les milliers de travailleurs de cette industrie puissent continuer de gagner honorablement leur vie et d’assurer ainsi une certaine pérennité à ses deux économies, tissées serrées…