La NASA développe un pneu ultra résistant à l’épreuve des crevaisons

Depuis le programme Apollo ayant débuté dans les années 1960, l’Agence spatiale américaine (NASA) a compris le défi que représentait la mobilité spatiale. Non seulement il était difficile d’envoyer des humains sur la lune, mais une fois la destination atteinte, comment allaient-ils se déplacer? En Astromobile, certes, mais de quoi allions-nous la chausser? Le NASA Glenn Research Center a alors été créé dans le but de développer des pneus répondant aux contraintes spatiales. Après des décennies de recherche, ils ont développé un pneu très résistant pouvant résister à une déformation 30 fois supérieure à un pneu conventionnel! Avec ça dans les pieds, plus raison de craindre les nids-de-poule!

Le Spring Tire a subi plusieurs refontes importantes depuis son invention au milieu des années 2000. Initialement, le pneu faisait 23 pouces de diamètre et pesait plus de 5 kg. Maintenant, les scientifiques ont réduit sa taille de 2 pouces et son poids de 2 kg également! Malgré ces améliorations, le prototype continuait à subir des déformations lorsqu’il était utilisé sur de longues périodes de temps.

Deux ingénieurs de la NASA ont donc tenté leur chance en utilisant du titane de nickel, un alliage réputé pour sa capacité à conserver sa forme malgré une grande flexion. Dans cette vidéo, les ingénieurs montrent une déformation du pneu allant jusqu’à l’axe central et le matériel reprend sa forme initiale sans même rouspéter, ce qui était inconcevable lorsque l’on utilisait le matériau précédent.

Les deux ingénieurs de la NASA responsables de cette découverte ont procédé à quelques tests de cette technologie sur la terre ferme. Actuellement, le problème réside dans la gravité terrestre. Ce type de technologie fonctionne bien en environnement spatial, car le poids du véhicule est moins important que sur la Terre. Son utilisation demeure cependant plus complexe lorsqu’elle est utilisée sur notre planète. Cela dit, comme la NASA l’a fait à plusieurs reprises par le passé, il sera possible de retrouver cette technologie présente dans nos pneus d’ici quelques années!

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