Lexus NX 2018 : vous le connaissez bien? Peut-être pas!
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Le NX, c’est le second modèle le plus vendu au Canada chez Lexus, tout juste après son grand frère, le RX. Vous le connaissez peu? C’est fort possible, car le NX est encore tout jeune, lancé en 2014 sous l’année-modèle 2015. Si Lexus a joué les précurseurs en lançant rapidement le RX il y a plusieurs années, il faut avouer qu’il avait cette fois un wagon de retard face à l’Audi Q5, au Mercedes-Benz GLC (feu le GLK) et au BMW X3 qui sont sur le marché depuis beaucoup plus longtemps.
La bonne nouvelle, c’est que ce segment ne cesse de gagner en importance, et le NX pourrait finalement y trouver son compte. Toujours commercialisé sous sa première génération, le Lexus NX profite pour 2018 d’une légère mise à jour, principalement esthétique.
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Style classique ou extraverti? Vous avez le choix!
Les distinctions sont minimes et il faut avoir l’œil pour les apercevoir, surtout que le véhicule se présente différemment selon la version choisie. Ceux qui recherchent un VUS doté de plus de caractère pourront se tourner vers les variantes griffées F SPORT, rapidement reconnaissables à leur style plus athlétique. Leur grille alvéolée en forme de sablier est plus proéminente et pour 2018, on a élargi les prises d’air latérales, repoussé vers l’extérieur les antibrouillards et retravaillé les phares afin qu’ils s’apparentent à ceux du coupé sport Lexus LC.
Les autres versions, incluant l’hybride, ont reçu un devant un peu plus en pointe et une grille avant plus timide. Selon Lexus, un peu plus de 50% des acheteurs apprécient ce design, mais le prix de base des versions classiques est de loin inférieur à celui du F SPORT, ce qui joue aussi probablement dans la balance. On aime ou on n’aime pas, le NX ne fait pas dans la demi-mesure, mais on ne peut accuser Lexus de manquer d’audace.
À l’arrière, on a également retouché le Lexus NX 2018 avec notamment le pare-chocs placé un peu plus haut. La forme du hayon a été modifiée, afin de le rendre plus pratique, alors que l’on a grossi les sorties d’échappement. En fait, on a simplement revu les moulures encastrées dans le pare-chocs, car on perçoit le tuyau d’échappement à l’arrière, ce qui enlève au charme d’un véhicule de ce prix. Le subterfuge est trop évident...
Un effet de luxe supérieur à bord
À l’intérieur, quelques changements ici et là, dont un nouveau design pour les boutons du climatiseur et un fini satiné pour la majeure partie des commandes, y compris le levier de vitesses. L’écran du système de navigation est aussi plus large et fait partie du nouveau système de connectivité Enform livrée de série qui comprend une panoplie d’applications.
On se serait contenté de la connectivité avec Apple CarPlay et Andoid auto, mais Lexus/Toyota a décidé d’y aller exclusivement avec son système maison. Un pavé tactile remanié permet toujours de contrôler le tout, on a connu mieux comme outil de gestion.
Intéressante la version hybride?
Puisque l’on a renommé le NX 200t en NX 300, on pourrait croire à une nouvelle motorisation, mais ce n’est pas le cas. On a simplement voulu coller son appellation au NX 300h, rien de neuf du côté des mécaniques donc, le moteur de série demeure le quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé qui développe 235 chevaux pour un couple de 258 lb-pi. C’est une puissance un tantinet inférieure à ce que la concurrence propose de série, mais en revanche, le NX est plus léger.
Si le NX emprunte sa plate-forme au Toyota RAV4, on a pigé du côté de la Lexus ES dans le cas du système hybride. Son moteur à essence de 2,5 litres fait tourner les roues avant alors que le moteur électrique, deux en fait, s’occupe des roues arrière, créant ainsi le rouage intégral. Vous économiserez sur la consommation, environ 2,0 L/100 km, mais vous perdez légèrement en capacité de remorquage, 680 kg (1 500 lb) au lieu des 907 kg (2 000 lb) de la version non électrifiée.
Dans le cas du NX hybride, le moteur à essence a fort à faire et la boîte automatique à variation continue maintient les régimes à un niveau assez élevé à l’effort, ce qui rend le moteur plus bruyant. Si l’on tient compte du prix supérieur de la version hybride et de l’économie de carburant, cette boîte est à notre avis peu intéressante. C’est sans doute pourquoi à peine 5% des NX vendus sont hybrides. Une version rechargeable serait certainement plus bénéfique.
La conduite d’une berline sport
Sur la route, le NX F SPORT se conduit comme une berline sport. Vivement sa boîte automatique conventionnelle à six rapports qui extirpe bien toute la puissance disponible. Le volant offre une bonne prise en main et l’on se sent connecté à la route grâce à une direction bien précise. Les suspensions ont été raffermies légèrement et certaines versions profitent de la nouvelle génération de la suspension adaptative, cette dernière réagissant plus rapidement et bénéficiant d’une multitude de niveaux de fermeté et de détente supplémentaire.
Celle-ci peut être réglée en mode Normal ou en mode Sport S+, ce qui donne le choix entre un confort optimal ou une plus grande stabilité. On peut sélectionner trois modes de conduite : Eco, Normal et Sport. Le NX 300h ajoute également le réglage EV qui privilégie le mode électrique. Une chose est commune à tous les NX, le silence à bord. L’habitacle jouit d’une excellente insonorisation et les bruits extérieurs sont quasi inexistants.
Le Lexus NX 2018 n’a peut-être pas tous les arguments de ses rivaux allemands, mais il possède une chose que ne peut lui enlever, son extrême fiabilité. Avec lui, oubliez les relations intimes avec votre concessionnaire.