Quatre roues motrices : un impératif pour la performance?
S’il y a bien une berline qui, à travers le temps, a toujours incarné la sportivité, c’est la BMW M5. Or, au cours des dernières années, la M5 a fait face à un drôle de problème. Depuis peu, elle n’est plus la BMW Série 5 la plus rapide… du moins, sur le 0-100 km/h.
En effet, cet honneur revient désormais à la M550i xDrive. Pourquoi? Parce que la 550i est équipée d’un rouage intégral, ce qui lui confère un bon avantage sur les décollages lors d’accélérations en ligne droite.
- À lire aussi: Motricité individuelle : l’avenir du système quatre roues motrices?
- À lire aussi: Quatre roues motrices vs transmission intégrale
Ainsi, la nouvelle BMW M5 2018, selon le constructeur, disposera d’un rouage intégral pour appliquer ses 600 chevaux à la route. Cela devrait la rendre beaucoup plus rapide.
Dans tous les segments, un rouage intégral semble devenir la norme quand on pense à un véhicule de performance. Un bel exemple est la vieillissante Nissan GT-R NISMO, qui demeure plus rapide sur la plupart des pistes qu’une Chevrolet Corvette Z06, cette dernière étant plus puissante, plus légère, et agile pour prendre les virages. Le secret de la GT-R? Son rouage intégral qui lui permet d’accélérer plus tôt à la sortie d’une courbe : ces quelques dixièmes de seconde additionnels permettent à l’auto de compenser son poids et sa puissance moins élevée.
Dommage pour les puristes qui se souviennent de la belle époque où une voiture sport, c’était à propulsion, parce qu’il semblerait qu’un système à quatre roues motrices soit la manière idéale de maîtriser le couple des véhicules sport modernes, couple qui, autrement, partirait en fumée.