Le point sur le Projet Corvette 1968
Tout a commencé il y a moins d’un an, en novembre 2016, alors que le Guide de l’auto se portait acquéreur d’une Corvette 1968 blanche. Pourquoi 1968? Parce que l’un de nos partenaires principaux, Uni-Select a été fondé en 1968. Pourquoi une Corvette? Parce que l’on venait de terminer la restauration d’une Ford Mustang 1967 et que l’on voulait faire changement!
Notre Corvette 1968 avait fière allure mais, si l’on s’en approchait de près, on remarquait plusieurs éléments défectueux. Le support central entre les deux toits amovibles était pourri, le tableau de bord avait été charcuté pour pouvoir y faire entrer un système audio mal adapté, les sièges provenaient d’une Corvette 1970, une partie du filage électrique devait être changée, et l’on en passe!
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Une belle surprise!
Depuis ce temps, la voiture a été entièrement désassemblée. La carrosserie a été retapée et est maintenant rouge, la couleur corporative d’Uni-Select. Le châssis, qui était en bon état, a été passé au sablage au jet puis repeint de couleur noire. Le moteur a été démonté et, surprise, il était en parfaite forme! En fait, il avait été restauré peu de temps avant que nous acquérions la Corvette.
Il a fallu toutefois remplacer plusieurs pièces connexes, tels le démarreur, la pompe à essence, les conduites d’essence et de frein… bref, une quantité impressionnante de petits « gugusses ». Petits, mais plutôt importants! La boîte manuelle à quatre rapports a nécessité un peu plus de travaux et de nouvelles pièces, tandis que le rapport du différentiel a dû être changé, passant de 3,70 à son 3,08 original. Une fois que l’échappement sera installé, la carrosserie pourra enfin être mariée au châssis.
Notre Corvette se déplace… même sans moteur
Le Projet Corvette avance rapidement. Ceux qui ont eu la chance d’aller aux expositions de Chambly et du Granby International, en juillet dernier, ont pu examiner de près sa carrosserie restaurée de main de maître. Plus récemment, elle a été vue à Boucherville au congrès annuel de l’ARPAC (Association des recycleurs de pièces d’autos et de camions du Québec), à Drummondville lors de l’expovente d’Uni-Sélect et, enfin, à l’Autorama tenu au stade olympique à la mi-septembre.
Chaque fois, les amateurs de belles voitures ont pu se procurer des billets, au coût de 20 $ l’unité et donnant chacun une chance de gagner notre Corvette. Cette dernière sera ultimement exposée durant les dix journées du Salon international de l’auto de Montréal et fera l’objet d’un tirage le 28 janvier 2018, dernière journée de l’événement. Lorsque le Salon ouvrira ses portes, le 19 janvier, la restauration de notre Corvette sera terminée et tous pourront admirer son état impeccable. Tous les profits amassés par la vente des billets seront remis à des fondations ayant à cœur la persévérance scolaire.
Une Corvette 1968 parfaitement restaurée pour 20 $? Eh oui, ça se peut!