Mercedes-Benz Classe GLC 2017: L’arrivée du Coupé
L’an dernier, Mercedes-Benz a changé la désignation de presque tous ses VUS afin d’assurer un lien plus direct avec ses berlines et coupés. Par conséquent, le GLK est devenu le GLC, ce qui permet de souligner son appartenance à la gamme de la Classe C dont il est dérivé. Pour 2017, Mercedes-Benz ajoute le modèle Coupé ainsi qu’un moteur diesel et un V6 biturbo à la gamme GLC. C’est donc pas moins de six modèles, tous à rouage intégral, qui sont maintenant proposés à l’acheteur qui devra faire un choix basé à la fois sur le look et sur la performance.
La conduite du GLC est plus confortable que dynamique avec des suspensions calibrées très, voire même trop, souplement. Les performances livrées par le quatre cylindres turbocompressé à essence sont honnêtes, mais sans plus. L’ajout du moteur turbodiesel devrait permettre de bonifier la consommation, sans trop nuire aux performances en raison d’un couple plus élevé. Précisons aussi que tous les modèles sont équipés d’une boîte automatique à neuf rapports, ce qui explique, en partie, les bonnes cotes de consommation rendues par le GLC.
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Avec une cavalerie de 362 chevaux, les modèles GLC 43 sont capables d’abattre le sprint de zéro à 100 kilomètres/heure en moins de cinq secondes. Si la puissance des GLC 43 n’est pas suffisante pour vous, Mercedes-Benz devrait dévoiler prochainement de nouvelles déclinaisons GLC 63 AMG qui seront animées par le V8 biturbo déjà présent sous le capot des modèles de la Classe C et développant 469 ou 503 chevaux, selon la version.
À bord, on a vraiment l’impression d’être monté dans un véhicule haut de gamme, la qualité de finition étant soignée et l’agencement des matériaux étant très réussi. Les places arrière sont confortables et le volume de chargement est adéquat avec une capacité de 550 litres si tous les sièges sont en place et 1 600 litres quand on replie les dossiers arrière. Le coupé, à cause de la configuration de sa partie arrière est moins généreux.
Un pas derrière
Mercedes-Benz a tardé à emboîter le pas à BMW, qui ajoute depuis longtemps des versions de style coupé à sa gamme de VUS, mais ce retard est comblé à la vitesse grand V, avec l’arrivée l’an dernier du modèle Coupé GLE, et celle, en 2017, du Coupé GLC qui affrontera directement le X4 du constructeur bavarois.
Sur le plan mécanique, les coupés sont identiques aux modèles conventionnels et les trois motorisations sont au rendez-vous. Ils se démarquent des modèles conventionnels du GLC par une silhouette beaucoup plus fuyante vers l’arrière, qui compromet le dégagement pour la tête des passagers au nom du style, ainsi que par une calandre et une partie arrière redessinées. Parions que les « Coupé » seront vendus plus cher que les modèles conventionnels, ce qui permettra au constructeur d’engranger des profits supplémentaires à peu de frais.
Le premier véhicule à pile à combustible rechargeable
Avec le modèle GLC F-Cell, qui sera commercialisé en très petite série en Europe, au Japon et en Californie dès 2017, Mercedes-Benz propose le premier véhicule à pile à combustible alimenté par hydrogène rechargeable. Il sera donc possible de le recharger au moyen d’une prise électrique en plus de remplir son réservoir avec de l’hydrogène comme carburant.
On le sait, un véhicule à pile à combustible produit sa propre électricité à partir de l’hydrogène stocké dans son réservoir, ce qui est le cas de la Toyota Mirai, de la Honda FCX ou du Hyundai Tucson Fuel Cell. Le GLC F-Cell adopte une motorisation semblable, avec une pile à combustible en lieu et place du moteur thermique conventionnel et deux réservoirs d’hydrogène réalisés en fibre de carbone. Il ajoute également une batterie rechargeable par câble d’alimentation, histoire d’assurer plus de flexibilité à sa clientèle. Soulignons que la pile à combustible a été développée conjointement avec Ford et qu’elle est assemblée au Canada!
Selon les ingénieurs de la marque à l’étoile, le GLC F-Cell serait capable de parcourir 450 kilomètres en consommant l’hydrogène stocké dans ses deux réservoirs et 50 kilomètres avec l’énergie contenue dans la batterie lithium-ion dont la capacité est de 9 kWh. Le plein d’hydrogène se fait en trois minutes, un délai comparable à celui du ravitaillement en essence d’un véhicule ordinaire. Ça, c’est si l’on a accès à une station d’hydrogène, ce qui est loin d’être évident à l’heure actuelle, et c’est pourquoi le GLC F-Cell peut aussi être rechargé en électricité par câble.