Kia Sorento 2017: L’alternative aux fourgonnettes
Pour 2017, le plus imposant VUS de Kia nous revient pratiquement inchangé, lui qui a subi une refonte complète l’an passé, apportant la troisième génération depuis ses débuts en 2002. Nul doute que ce VUS, construit à l’usine Kia en Géorgie aux États-Unis, est important pour le constructeur puisqu’il a largement contribué à son succès ces dernières années. La bonne nouvelle, c’est que le Sorento est au sommet de son art et représente un excellent choix pour les familles recherchant un VUS spacieux et bien équipé.
Le Sorento ne déroge pas de la stratégie de Kia déployée depuis quelques années, soit de proposer des modèles disposant d’une excellente valeur. La qualité est maintenant au rendez-vous, mais surtout, le niveau d’équipement de chaque livrée est difficile à égaler, pouvant même dans certaines versions s’avérer supérieur à plusieurs VUS de luxe vendus à gros prix.
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Plus imposant que par le passé
Le Kia Sorento 2017 est plus costaud et imposant, et ce n’est pas qu’une illusion apportée par son nouveau style. Son empattement et sa longueur totale ont été passablement majorés, ajoutant ainsi un peu plus d’espace à bord pour les cinq passagers, sept si vous optez pour la version équipée d’une troisième banquette.
On a modernisé son design et le tout est rapidement perceptible, principalement à l’avant avec des blocs optiques entièrement remaniés. Le Sportage emprunte aussi cette recette, il faudra s’y habituer. On apprécie les lignes raffinées du Sorento qui le font passer pour un modèle de luxe, mais en général, son design est quand même assez générique et se fond dans la masse. On est loin du style éclaté du Soul.
À l’intérieur, on note un souci du détail plus poussé. Il reste bien encore quelques plastiques durs ici et là, mais l’ensemble procure une bien meilleure impression de qualité, notamment avec l’ajout de matériel souple à des endroits stratégiques. Tout comme les autres produits de Kia, le Sorento se démarque par une bonne liste d’équipement de série, dont des sièges chauffants, la connectivité Bluetooth, une prise auxiliaire et USB et un dispositif de démarrage sans clé. Désormais, les systèmes Apple CarPlay et Android Auto font partie du Sorento.
Économie, remorquage ou agrément de conduite?
De base, le Sorento profite toujours d’un quatre cylindres de 2,4 litres qui développe 185 chevaux, ce dernier est jumelé à une boîte automatique à six rapports qui d’ailleurs équipe tous les Sorento. Un déboursé d’environ 2 000 $ vous donnera droit au rouage intégral, un incontournable pour ce type de véhicule. Bien entendu, les versions équipées du 2,4 litres sont certes plus abordables et économiques en carburant, mais il ne faut pas vous attendre à des performances enlevantes, surtout lorsque le véhicule est chargé. On l’achète pour son prix abordable.
Le V6 de 3,3 litres à injection directe est aussi de retour avec ses 290 chevaux et son couple de 252 lb-pi. Il autorise une capacité de remorquage maximale majorée à 5 000 lb (2 268 kg), de loin supérieure aux 2 000 lb (907 kg) de la livrée de base. Cette fois, le rouage intégral est de série et c’est ce moteur qui équipe toutes les versions à sept passagers. On apprécie ce V6 qui, même à vitesse de croisière, conserve toute sa verve quand un surcroît de puissance est nécessaire. Lors de notre essai, nous avons obtenu une consommation très raisonnable, un peu plus de 11,0 l/100 km.
Place à la turbocompression
Afin d’offrir un peu plus de choix aux acheteurs, Kia a introduit un troisième moteur sous le capot du Sorento l’an passé, un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui déploie 240 chevaux et un couple très intéressant de 260 lb-pi. Cette mécanique, qui fait le pont entre le quatre cylindres de base et le V6, représente un bon compromis pour ceux qui désirent plus de puissance tout en profitant d’une économie de carburant appréciable. Cette fois, on favorise le plaisir de conduite.
Bien entendu, le Sorento mise beaucoup plus sur le confort sur route que sur le dynamisme, et ce, malgré la présence du mode Sport qui modifie les réglages du moteur, de la boîte de vitesses et de la direction. La différence est perceptible, mais le Sorento avec sa stature et ses transferts de poids plus importants n’a rien d’une berline sport. Il demeure tout de même un tantinet plus plaisant à conduire que les fourgonnettes, ces véhicules de prédilection des familles.
La force du Sorento, c’est son aspect pratique. Ses dimensions généreuses en font un VUS spacieux et confortable et il dispose d’amplement d’espace de chargement. À ce chapitre, on n’a rien à redire, il remplit très bien sa mission.
Véritable VUS familial, le Sorento mise sur un choix de versions et de mécaniques permettant de combler différents besoins.