Projet Corvette 1968 : tout baigne dans l'huile. Ou presque.
La restauration d’une automobile est constituée d’une infinité de détails, certains visibles, la plupart bien camouflés. Plusieurs ne touchent même pas la voiture. Car pour parvenir à un résultat parfait, il faut des heures de préparation, de planification, de vérifications, d’appels. Des dizaines, que dis-je des centaines, de courriels entre restaurateurs et partenaires, fournisseurs, spécialistes, etc. Mais une fois ce travail de coulisses fait, le projet peut vraiment « décoller ».
C’est ce qui est arrivé dans les derniers mois avec notre Corvette 1968. Si de l’extérieur nous avions l’impression que rien n’avançait, en fait tout allait très vite. Et depuis deux mois, c’est la folie furieuse!
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Sablage au jet chez Multi-Option
Alors que la carrosserie en fibre de verre est en train de reprendre des couleurs dans le Centre-du-Québec, le châssis et plusieurs pièces de suspension, de direction, de frein et j’en passe ont été entièrement sablées au jet chez Multi-Option de Sainte-Catherine, sur la Rive-Sud. Mario Lacroix et Stéphane Descoeurs, les propriétaires avaient déjà travaillé sur la Mustang 1967 que nous avions fait restaurer l’an dernier. Leur professionnalisme nous avait épatés et nous n’avons pas hésité une minute lorsqu’est venu le temps de choisir une entreprise spécialisée dans le traitement des métaux.
Après cette étape, le châssis, qui n’avait besoin d’aucun ajustement, sauf le remplacement d’une partie du sous-cadre avant bossé, est revenu à l’école et a reçu une peinture de type powder coating extrêmement résistante. Au moment d’écrire ces lignes, il repose dans un racoin de l’École des métiers en équipement motorisé de Montréal (ÉMÉMM) en attendant que toutes les pièces soient fin prêtes pour être réinstallées.
Une transmission plus amochée que l’on croyait
De son côté, la transmission manuelle à quatre rapports a été entièrement désassemblée. Alors que nous croyions qu’elle était parfaite, la réalité est tout autre. D’abord, le disque d’embrayage a déjà chauffé et devra être changé, comme la plaque de friction d’ailleurs. Le volant moteur sera surfacé. Il faudra également changer les bagues de synchronisation, les roulements à billes et les joints d’étanchéité. Tant qu’à y être, les élèves de l’ÉMÉMM profiteront de l’occasion pour changer aussi l’engrenage du câble de l’odomètre. Le boîtier étant originalement de couleur aluminium, il sera tout simplement bien nettoyé.
À l’autre bout de la voiture, le ratio du différentiel avait été modifié pour assurer de meilleures accélérations au détriment du confort, le moteur « tournant » plus rapidement à vitesse de croisière pour une même vitesse. En revenant au rapport original de 3.08 :1, les accélérations seront peut-être un peu moins fulgurantes mais, à 100 km/h sur l’autoroute, le moteur sera moins sollicité, ce qui améliorera à la fois le niveau sonore et la consommation d’essence.
D’ici peu, la carrosserie retournera à l’école, la transmission et le moteur seront réassemblés et les différentes pièces formant la suspension, la direction et une foule de mécanismes seront peintes. Puis, tous ces ensembles seront fixés au châssis et notre Corvette 1968 sera prête à prendre la route!
D'ici là, il reste un ou deux détails à régler...
Cette Corvette que nous faisons restaurer sera tirée au Salon de l’auto de Montréal en janvier 2018. D'ailleurs, ce Salon fêtera à ce moment son 75e anniversaire. Notre Corvette sera rouge Rallye Red, une couleur originale qui se marie très bien avec le « rouge corporatif » de notre partenaire Uni-Sélect qui célèbrera ses 50 ans l’an prochain.
Comme l’an dernier, les profits de la vente des billets iront à des fondations encourageant la persévérance scolaire ou ayant à cœur le bien-être des jeunes. Chaque billet coûte 20 $ et est disponible sur le site www.tiragecorvette68.com
Merci à nos partenaires!