Projet Corvette 1968 : aux quatre coins du Québec
L’été dernier, LC Média, l’éditeur du Guide de l’auto, s’est porté acquéreur d’une Chevrolet Corvette 1968 et s’est associé avec l’École des métiers de l’équipement motorisé de Montréal, ainsi qu’avec d’autres partenaires pour sa restauration. Et cette restauration devra être parfaite puisque nous ferons tirer la voiture au Salon de l’auto de Montréal en janvier 2018.
Contrairement à la Ford Mustang 1967, une épave que nous avions fait restaurer l’an passé, notre Corvette était, lors de son achat, dans un état très potable. Mais potable ne veut pas dire parfait. Au cours des 49 dernières années, plusieurs changements lui ont été apportés, pas tous heureux. Elle a donc droit à une restauration complète, un frame-off comme on dit dans le milieu de la voiture ancienne.
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Ouest de l’île
Après avoir séparé le châssis et la carrosserie, les organes mécaniques ont été enlevés pour être mieux évalués. Le moteur, par exemple, est retourné chez le restaurateur chargé des travaux, Luc Langlois. Selon ce dernier, le moteur a été « remonté » peu de temps avant que nous nous portions acquéreurs de la Corvette et le travail a été bien effectué. Le bloc moteur et ses pièces sont donc en parfait état et n’ont besoin d’aucune restauration. Même les bougies pourront être réutilisées! Cependant, l’arbre à cames qui avait été installé en était un de course. Bien entendu, il sera changé.
Une foule d’autres pièces externes proviennent d’un moteur de 350 pouces cubes. Or, en 1968, le 350 n’existait pas encore. Il s’agissait plutôt d’un 327 pouces cubes qui, l’année suivante, sera réalésé à 350 pouces cubes. Extérieurement, ces deux moteurs sont identiques quoique certains éléments externes les distinguent. Par exemple, le bouchon pour remplir le 327 d’huile est situé à la base de l’admission (intake), tandis qu’il sera placé sur le couvercle des soupapes sur le 350. Plusieurs pièces de performance provenant de l’équipementier Edelbrock ont été installées. Par souci de conformité avec la Corvette originale, elles seront remplacées par des éléments d’origine.
Au moment où vous lisez ces lignes, Luc commence à recevoir des pièces originales, quelquefois usagées, mais en parfait état, question de pouvoir rebâtir la voiture quand le temps sera venu. C’est ainsi qu’il a trouvé une console et des jauges à peine maganées alors que le mécanisme de commande de la chaufferette sera remis à neuf.
Sainte-Catherine, Longueuil et Centre-du-Québec
Question d’éparpiller encore davantage notre Corvette, plusieurs pièces sont parties chez Multi-Option de Sainte-Catherine pour subir un sablage au jet, et d’autres iront faire un tour chez Placages GG pour être chromées. Ça aussi, nous vous en reparlerons bientôt.
Pendant ce temps, la carrosserie a été expédiée chez un spécialiste en fibre de verre. Un autre reportage en vue! Quant au châssis, il a été placé sur une table de mesures à l’ÉMÉMM, avant d’être entièrement démonté et envoyé au jet de sable. Heureusement, il n’a besoin d’aucune correction, ce qui nous enlève bien du poids des épaules!
Montréal
Cette Corvette que nous faisons restaurer sera tirée au Salon de l’auto de Montréal en janvier 2018. À ce moment, elle sera rouge Rallye Red, une couleur originale qui se marie très bien avec le « rouge corporatif » de notre partenaire Uni-Sélect qui fêtera ses 50 ans l’an prochain. Notez que le Salon de l’auto de Montréal fêtera aussi, et au même moment, ses 50 ans! Comme l’an dernier, les profits de la vente des billets iront à des fondations encourageant la persévérance scolaire ou ayant à cœur le bien-être des jeunes. Chaque billet coûte 20 $ et est disponible sur le site www.tiragecorvette68.com