M-Benz GLK350, la nouvelle étoile de Mercedes !
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À peine quelques mois sont passés depuis l'arrivée du GLK et déjà on en voit bon nombre d'exemplaires sur les routes de la région montréalaise. Et en blanc, principalement! Voilà un signe de succès qui ne ment pas. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il attire l'attention, celle d'un public beaucoup plus large que celui habituellement conquis par Mercedes-Benz. Car que vous soyez acheteur de Nissan Murano, de Volkswagen Tiguan ou d'un rival direct du GLK comme le Q5, le X3 ou le XC60, le Mercedes fait certainement partie de vos choix.
Le constructeur de Stuttgart a d'ailleurs su rejoindre avec brio une bonne partie de sa clientèle cible en introduisant son véhicule dans le désormais célèbre film à succès Sex in the City. Mais cela nous amène à poser une question. S'agit-il d'un " char de femme " ou est-ce simplement une façon de démontrer qu'il s'agit d'un véhicule très tendance? Personnellement, j'opterais pour la deuxième réponse. Mais le seul fait de poser la question convaincra certains hommes de rebrousser chemin pour se diriger vers un produit dont l'image est disons… plus neutre.
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Un smoking pour junior!
Dans le domaine désormais plus compétitif des VUS compacts de luxe, il est clair que l'esthétisme joue un grand rôle dans le choix de l'acheteur. Et ça, Mercedes l'a compris. On ne peut pourtant pas dire que ce constructeur a toujours su se montrer très audacieux avec le design de ses produits, mais là, c'est une autre histoire. Et il s'agit d'un gros avantage pour Mercedes, surtout au moment où Infiniti, Volvo et Audi grossissent les rangs de cette catégorie.
Élégant et très stylé, le GLK plaît autant pour son muscle que sa grâce. Ses traits angulaires lui donnent effectivement une allure costaude franchement agréable, alors que l'utilisation modérée de chrome et d'aluminium brossé apporte beaucoup de classe à l'ensemble. Ajoutez à cela de très belles jantes et une grille de calandre qui laisse nul doute quant à la famille à laquelle le véhicule appartient (même de très loin) et vous obtenez un véhicule au fort caractère. Pourriez-vous en dire autant du Q5? Non, certainement pas.
À bord, c'est la même chose. La présentation est soignée et très originale, quoiqu'elle s'apparente beaucoup à celle des plus récents produits de la marque. Les accents métalliques sont de très bon goût tout comme la richesse des plastiques. Personnellement, j'aurais souhaité bénéficier de sièges plus enveloppants et peut-être un peu moins fermes au niveau lombaire. Mais je dois en revanche admettre que le GLK permet au conducteur d'obtenir une excellente position de conduite, tant les réglages sont nombreux.
Côté espace, le GLK en offre un peu plus que la moyenne, principalement en raison de la carrure de sa caisse. Ainsi, non seulement le dégagement est véritablement supérieur à la moyenne, mais l'impression d'espace est supérieure et donc, très agréable. Et côté coffre, rassurez-vous, on offre plus d'espace que la majeure partie de la concurrence.
Diesel en vue?
Pas pour l'instant. C'est du moins ce qu'affirme Mercedes qui de toute manière n'aurait pas intérêt à dévoiler ses projets s'ils vont en ce sens. Par conséquent, on nous propose cette année qu'une seule motorisation extrêmement efficace, mais qui fait payer ses performances au prix d'une consommation sensiblement élevée (environ 13 litres aux 100 kilomètres). Le GLK hérite donc du plus puissant six cylindres offert avec la Classe C, c'est-à-dire un V6 de 3,5 litres développant 272 chevaux et 258 lb-pi de couple. Jumelé à une boîte automatique à sept rapports avec mode sport et au rouage intégral 4Matic, il permet des accélérations tout aussi rapides que linéaires.
Derrière le volant, il est d'ailleurs surprenant de réaliser à quel point la puissance se dose facilement. L'accélérateur est extrêmement progressif et la souplesse du moteur fait en sorte qu'on ne ressent pas vraiment les accélérations, même lorsqu'elles sont prononcées.
Même sur la route, le GLK n'est pas le plus animé des VUS de sa classe. Certes, son dynamisme et ses aptitudes routières sont poussés, mais le tout est passablement atténué de façon à ce que le confort prime à bord sur le feeling de conduite. Soyons clairs, il ne s'agit pas d'un Lexus capable de vous isoler presque complètement du monde extérieur, mais pour l'agrément de conduite à l'état pur, il y a mieux. Il faut cependant savoir que le GLK350 chausse normalement des jantes de 19 pouces, alors que notre modèle d'essai utilisait des roues de 18 pouces montées de pneus d'hiver. Mais bon, un pouce de diamètre pour les roues ne change pas un véhicule du tout au tout…
À la japonaise…
Avec un prix de départ de 41 800$ et un niveau d'équipement passablement intéressant, Mercedes change son fusil d'épaule. Contrairement à Audi et BMW, chez qui les groupes d'options onéreux sont souvent nécessaires, Mercedes se rapproche dangereusement des stratégies japonaises. Deux ou trois groupes d'options, un choix de jantes et des options individuelles qui peuvent être comptées sur les doigts d'une main, c'est une formule très rare chez les Européens. Cela signifie donc que pour un prix inférieur à 50 000$, on peut obtenir un véhicule extrêmement bien équipé, comprenant la grande majorité des gadgets derniers cris. Pourriez-vous en dire autant avec un Q5 ou un XC60? Assurément pas. Certes, Acura peut se vanter de faire encore mieux avec le RDX, mais encore faut-il s'y intéresser.
Bref, avec un produit ultra charmant, dynamiquement intéressant et qui respire la qualité, Mercedes s'assure probablement une première place au sommet des ventes de cette catégorie en pleine expansion. Reste maintenant à voir ce que BMW nous présentera comme éventuel remplaçant de l'actuel X3.