Toyota COMS : la voiture de la ville surpeuplée
Pour effectuer ses déplacements en milieu urbain, on n’a pas toujours besoin d’une grosse voiture à cinq places, et surtout d’être pris dans les embouteillages de la ville congestionnée par l’heure de pointe.
La Toyota COMS est une voiture – aussi minuscule soit-elle – parfaite pour ce type de déplacement en solitaire. Elle n’a qu’un siège, du rangement pour deux sacs d’épicerie et une motorisation 100% électrique. Sa vitesse maximale est d’environ 60 km/h, alors que son autonomie est estimée à 50 km.
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Bref, si l’on habite la campagne ou la banlieue, une COMS ne conviendra certainement pas à nos besoins. Toutefois, il est utile dans les centres urbains où la population est dense, le trafic est un problème et les espaces de stationnement sont rares. Une voiture ultra-compacte comme la COMS est évidemment plus facile à garer, puisqu’elle occupe plus ou moins le même espace qu’une moto. De plus, les jeunes adultes sont moins intéressés par l’automobile en général, alors un service de partage de véhicules ferait leur bonheur, pour les occasions où ils voudront se déplacer hors de leur quartier.
Un service de partage de voitures est facilité par l’utilisation d’une application mobile afin de repérer les véhicules disponibles sur une carte et en faire la réservation. D’ailleurs, Toyota a déjà mis en place des projets pilotes avec des COMS et des i-Road – une autre voiture ultra-compacte monoplace – dans des villes telles que Grenoble en France et à Tokyo au Japon.
Toyota a choisi de présenter la COMS en primeur nord-américaine au Salon de l’auto de Montréal. Le constructeur voit-il un potentiel quelconque pour ce type de voiture dans la métropole québécoise? Avec la multiplication des chantiers de construction dans les prochaines années, et avec des espaces restreints dans certains quartiers de ville, pourquoi pas?