Toyota C-HR 2018 : pour attirer les jeunes professionnels multiethniques
Scion est mort, et Toyota accepte humblement la disparition de sa marque, censée amener les jeunes chez Toyota. Selon le constructeur, Scion est apparue à une époque où Toyota avait mauvaise réputation chez les jeunes acheteurs, passant pour une marque ennuyante.
Scion ayant prétendument joué son rôle, la marque disparait, et certains modèles ont passé chez Toyota. C’est le cas de la Scion iM, qui devient la Corolla iM, de la FR-S, qui est devenue la 86, et du concept de petit VUS Scion, qui devient le Toyota C-HR 2018.
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Le véhicule censé arriver chez nos concessionnaires au printemps 2017 vient d’être dévoilé à Los Angeles. Voici ce qu’il y a à savoir, puisque pour l’instant, plusieurs mystères demeurent.
Premièrement, C-HR veut dire « coupé haut sur pattes ». Effectivement, le style de la voiture, et le fait que les poignées des portes arrière sont bien camouflées nous donnent l’impression d’avoir affaire à une voiture coupée avec des suspensions de camion.
L’habitacle de la voiture est unique, dans la mesure où elle ne ressemble pas aux autres Toyota, mais plutôt à ce qu’aurait la ligne stylistique de Scion, si la marque avait survécu.
Fait étrange, lors de son lancement, la voiture ne sera disponible qu’en deux versions, soit XLE et XLE Premium. Toyota insiste pour nous rappeler que le Toyota C-HR 2018 sera disponible avec les systèmes de sécurité « Toyota Safety Sense », comme toutes ses voitures, à l’exception de la Yaris berline.
Mais un instant! XLE était une déclinaison autrefois réservée aux versions les plus équipées! On avait la Camry LE, SE et ensuite, XLE!
Coup de marketing ou pas, le C-HR propose un moteur quatre cylindres de 2,0 litres, bon pour 144 chevaux et un couple de 139 livres-pied, ce qui le place dans la même ligue que ses principaux concurrents, le Honda HR-V et le Mazda CX -3. Dans le reste du monde, les acheteurs peuvent mettre la main sur un moteur turbo de 1,2 litre, mais moins puissant que le nôtre.
La boîte automatique à variation continue, ou CVT, enverra la puissance aux roues avant. Eh oui. Une version à rouage intégral doit être en préparation, j’imagine, mais pour l’instant, elle n’a pas été annoncée, tout comme le prix. On risque d’en apprendre davantage cet hiver.
En attendant, on ne peut que saluer l’arrivée de Toyota sur le marché des VUS sous-compacts. Mais petite question. Quand le constructeur dit que la voiture s’adresse aux jeunes professionnels multiethniques, que doit-on comprendre par ça? Que les autres voitures s’adressent à une ethnie en particulier? Quelle belle époque que la nôtre!