La voiture qui s’immobilise face à un obstacle, une réalité de plus en plus répandue
Il y a quelques années, même les concepteurs des films James Bond, pourtant affûtés sur les technologies futuristes, ne l’avaient pas vu venir : une voiture qui s’immobilise devant un obstacle. Et cet obstacle peut même être un humain! Les progrès de cette technologie de freinage d’urgence autonome ont été exponentiels. Au tout début, il fallait que l’obstacle soit une masse métallique et que la voiture circule à moins de 25 km/h pour qu’elle arrête complètement. Par la suite, un obstacle non ferreux suffisait à amorcer le processus d’immobilisation. Puis, il y a deux ou trois ans, les systèmes les plus perfectionnés furent en mesure d’immobiliser la voiture si un humain se trouvait sur sa trajectoire.
Il est certain que cette technologie sauvera bien des vies, surtout en circulation urbaine si jamais un obstacle survient à la dernière minute ou un piéton traverse la rue. Sur la grande route, l’arrêt complet du véhicule est associé au régulateur de vitesse intelligent qui stoppe l’auto si le véhicule qui précède s’arrête.
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Il faut souligner que plusieurs composantes sophistiquées sont nécessaires pour faire fonctionner le système qui doit être d’une efficacité sans faille. Selon les marques et les modèles, on fait appel à des caméras et des sonars pour détecter l’obstacle, analyser la distance avant l’impact et stopper la voiture avec un freinage instantané. Par contre, comme tout élément mécanique et électronique, il existe des limites de fonctionnement. L’obscurité, la brume, la pluie intense ou de la neige obstruant le champ de vision des capteurs ont pour effet de nuire au fonctionnement. La présence de ce système d’immobilisation est apparente avec la présence de caméras placées autour du rétroviseur intérieur ou de plaques de vision sur la calandre.