Le premier propriétaire de Nissan LEAF au Canada toujours satisfait
Il y a cinq ans presque jour pour jour, Ricardo Borba écrivait son nom dans l’histoire de la voiture électrique au Canada en devenant le premier propriétaire de Nissan LEAF au pays. Aujourd’hui, le résident d’Ottawa ne regrette aucunement sa décision.
Dans une entrevue accordée au Globe and Mail, M. Borba revient sur ses premiers jours en tant que propriétaire de VÉ à une époque où le réseau de bornes de recharge était beaucoup moins développé qu’il l’est aujourd’hui, en plus d’offrir plus d’informations sur les conséquences de l’hiver et de l’usure sur la batterie de sa Nissan LEAF ainsi que son autonomie.
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C’est le 23 septembre 2011 que Ricardo Borba a reçu les clés de la première Nissan LEAF vendue au Canada. Il a depuis parcouru 107 000 kilomètres tout en affirmant n’avoir jamais été anxieux par rapport à l’autonomie de la voiture, à l’exception des deux ou trois premières semaines en tant que propriétaire.
Par la suite, il s’est familiarisé avec le comportement et le rendement de sa LEAF, et savait ainsi à quoi s’attendre. Il a donc pu planifier ses déplacements, et n’hésitait pas à prendre sa seconde voiture (une Chevrolet Volt) s’il avait des doutes sur la capacité de la Nissan à atteindre la destination finale.
En ce qui concerne la conduite hivernale, M. Borba confirme qu’il y a bel et bien une réduction au niveau de l’autonomie lorsqu’il fait plus froid à l’extérieur. Il suggère aux propriétaires de véhicules électriques d’utiliser l’autonomie en situation idéale comme point de référence pour déterminer s’ils seront corrects en hiver.
Pour le travail, par exemple, il affirme que si l’on arrive au bureau l’été avec beaucoup de kilomètres d’autonomie encore en banque, nous ne devrions pas avoir trop de difficultés en hiver.
Cependant, si nous sommes déjà serrés quand il fait chaud, la conduite de notre VÉ par temps froid pourrait occasionner quelques problèmes. Ricardo Borba vante également l’importance de pouvoir recharger sa voiture électrique au bureau, même si ce n'est qu'avec une prise de 120 volts, indiquant que les huit heures passées au travail en combinaison avec son chargeur à la maison lui permet d’avoir toujours amplement d’autonomie, même si la recharge est plus longue au boulot.
Le propriétaire affirme avoir développé quelques trucs pour aider en conduite hivernale au fil des ans. Il recommande notamment de retirer la neige sur le véhicule avant de partir afin de réduire le poids et la résistance aérodynamique, d’installer des pneus d’hiver à faible résistance de roulement, et d’utiliser l’application mobile de la LEAF afin de réchauffer l’habitacle lorsque la voiture est branchée pour éviter d’utiliser la batterie lorsque nous sommes sur la route.
Au niveau de l’usure, M. Borba mentionne que la batterie de sa Nissan LEAF a perdu environ 19% de sa capacité, soit approximativement la perte que Nissan avait prédit initialement.
En termes financiers, la LEAF aurait permis à Ricardo Borba d’économiser environ 10 700 $ selon ses propres calculs en frais d’assurance, d’entretien et d’essence comparativement à sa voiture précédente, une Toyota Corolla. Puisque le montant est équivalent à la différence entre le coût de la LEAF et le prix moyen d’une voiture compacte en 2011, le propriétaire croit bien avoir récupéré son investissement.
C’est pourquoi Ricardo Borba ne prévoit pas racheter une voiture à moteur à essence traditionnelle. Il a déjà placé un acompte sur l’achat d’une Tesla Model 3, mais il ne sait pas encore si cette dernière remplacera sa LEAF ou sa Volt.
Comme le dit si bien M. Borba lui-même, il a encore quelques années pour décider.