Chevrolet Equinox 2018 : à l'équinoxe, on présente l'Equinox!
Le VUS compact de Chevrolet, l'Equinox, a toujours joui d'une bonne réputation au sein des acheteurs dans ce segment. Il a beau ne pas avoir la réputation de fiabilité dont jouissent les Honda CR-V et Toyota RAV4, il a tout de même constamment su s'attirer des louanges grâce à sa construction efficace, ses équipements utiles et son prix honnête. Chez nous, la combinaison entre espace généreux, rouage intégral et petit prix est aussi bien appréciée.
Il était cependant temps que Chevrolet lui consacre un peu d'attention : il avait bien reçu un lifting en 2015, mais sa plate-forme vieillissante et ses moteurs n'étaient plus exactement concurrentiels avec ce que ses rivaux offrait de mieux.
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Voilà pourquoi le 22 septembre dernier – lors de l'équinoxe d'automne, pour faire concept! –, Chevrolet nous a convoqués à Chicago pour lever le voile sur la nouvelle itération de son utilitaire le plus populaire. Le véhicule suit la tendance actuelle : plus petit, plus léger, moteurs moins gourmands et plus efficaces... à un détail près.
Modernisme et efficacité
Commençons par le début : visuellement, le Chevrolet Equinox 2018 a acquis quelques petites touches qui non seulement modernisent son look, mais aussi qui le rapprochent des produits plus récents de la gamme comme la Volt, la Malibu et la Cruze. Ainsi, de série, il a droit à des phares de type projecteur, et à des feux de jour à DEL, peu importe le niveau d'équipements. Cependant, à l'arrière, les feux à diodes électroluminescentes sont réservées aux modèles plus luxueux. Par contre, ceux qui iront vers l'Equinox de base seront contents, car les moulures chromées sont incluses de série.
L'habitacle aussi droit à quelques attentions : les plastiques de basse facture si propres à GM sont nettement moins présents qu'avant, remplacés par des caoutchoucs mous sur la planche de bord et de jolies appliques argentées. En option, on peut avoir un habitacle deux tons beige et noir : recouvert de cuir, celui-ci est particulièrement chic. Si vous avez pris place dans une Chevrolet récemment, vous ne serez pas dépaysé par les commandes; le volant et le levier de vitesses font très Malibu, notamment. Somme toute, l'Equinox a fait ici des pas de géant. On retrouve de série un écran tactile de sept pouces, tandis qu'une unité de huit pouces équipe les versions haut de gamme.
Et comme exclusivité canadienne, vous serez heureux d'apprendre que le démarreur à distance et les sièges avant chauffants sont de série. Youpi!
Sécuriser le chargement
Côté sécurité, le Chevrolet Equinox 2018 a fait le plein de nouvelles technologies : tout comme la Malibu, il a droit – en option – à un avertisseur de collision frontale avec indicateur de distance, au freinage automatisé d'urgence à basse vitesse, à un indicateur d'angle mort doublé d'un système de maintien de voie, à des senseurs de recul pouvant détecter si un véhicule arrive perpendiculairement à vous, et bien plus.
Le millésime 2018 amène aussi le système Teen Driver dans le VUS : grosso modo, celui-ci sert à sécuriser les parents lorsque leurs adolescents prennent le volant. Il est possible pour les parents de voir exactement ce qui se passait pendant que leur progéniture était au volant, comme la vitesse atteinte et la distance parcourue. L'adulte peut aussi fixer des limites de vitesse ou de niveau sonore pour la radio, par exemple.
Signe des temps, l'Equinox 2018 est plus léger que celui qu'il remplace : avec une perte de poids de 180 kilos, c'est près de 10% du poids total du véhicule qui a été enlevé. Le véhicule est plus court de 10 centimètres, mais l'espace intérieur n'a pas diminué; le raccourcissement s’est fait entre les roues avant et l'habitacle. Pourquoi a-t-on réduit autant l'espace sous le capot?
Bye V6, bonjour turbo!
Tout simplement parce qu'on n’offre plus le gros moteur V6. En effet, on ne propose maintenant que deux quatre cylindres à essence : un 1,5 litre turbocompressé d’environ 170 chevaux associé à une boîte automatique à six rapports ainsi qu'un 2,0 litres turbo relié à une nouvelle boîte à neuf rapports – conçue par GM. Celui-ci développera environ 252 chevaux et sera utile pour remorquer, puisqu'il est certifié jusqu'à 1 585 kilos, soit autant que la capacité de l’ancien V6.
Mais la grosse nouveauté, c'est la venue d'un troisième quatre cylindres, celui-ci n'ayant pas besoin de bougies d'allumage : il s'agit en effet d'un turbodiesel de 1,6 litre. Ce nouveau moteur engendrera 136 chevaux et un couple de 236 livres-pied à seulement 2 000 tours/minute. Selon Chevrolet, il enregistrera une consommation d'environ sept litres aux 100 km. Avec cette option, Chevrolet a bien l'intention de courtiser les propriétaires de Volkswagen Tiguan qui devront remplacer leur véhicule...
Peu importe la sélection de moteurs, le rouage de base est une traction, alors que l'intégrale est une option.
Finalement, il est intéressant de voir que Chevrolet ne s'est pas contenté d'améliorer quelques éléments de son VUS le plus vendu; l'arrivée d'un diesel ajoutera une touche de nouveauté, et l'amélioration de la qualité de l'habitacle aidera certainement l'Equinox à se démarquer de la concurrence.
Mais pour en être sûr, il faudra l'essayer et le comparer à ses rivaux...