Porsche Panamera 2016: Prestige à l’année!
Dans la quête de la Porsche idéale, on peut opter pour l’une des nombreuses voitures sport du constructeur, mais il faut alors composer avec un véhicule moins pratique. Dans ce cas, ses deux VUS, le Cayenne et le Macan, pourraient bien être la solution à vos besoins, mais tous ne les apprécient pas, aussi sportifs qu’ils soient. Heureusement, il y a la Porsche Panamera, qui est à la fois familiale, pratique à l’année et drôlement débrouillarde sur piste de course.
Introduite en 2009, la Panamera permettait à Porsche d’élargir davantage sa gamme et devenait la première voiture quatre portes produite par le fabricant allemand. Ça n’a pas été facile pour les puriste de la marque d’accepter ce concept, surtout pour ceux qui n’avaient toujours pas digéré le Cayenne, mais vu le succès de la Panamera, il est difficile de décrier cette décision.
Une Panamera pour toutes les bourses
Avez-vous une idée du nombre de versions offertes cette année? Il n’y en a pas moins de quatorze. Non seulement il y a une Panamera pour tous les goûts, mais il y en a une pour toutes les bourses ou presque! Un exemple? Il y a la Panamera de base à près de 90 000$ et l’Exclusive Series dont le prix de détail s’élève à plus de 300 000 $!
Outre le niveau d’équipement, il faut aussi choisir parmi plusieurs mécaniques. La Panamera de base reçoit un moteur six cylindres de 3,6 litres et 310 chevaux. On comprend que cette dernière version se distingue davantage par son prix plus alléchant – ou moins scandaleux – que par ses performances enivrantes. Si jamais vous retrouvez un « 4 » dans sa dénomination, c’est qu’elle est équipée d’un excellent rouage intégral au lieu d’une propulsion.
Les versions S et 4S nous semblent toujours les plus intéressantes en raison d’un meilleur compromis en matière de performance. Cette fois, la puissance est en hausse à 420 chevaux grâce à un V6 de 3,0 litres biturbo. Bien qu’elle ne porte pas le nom de Turbo, la S en a deux! C’est à y perdre son latin.
L’agressive Panamera GTS se joint à la fête avec sous le capot un V8 de 4,8 litres qui produit 440 chevaux alors que la véritable Panamera Turbo hérite du même moteur, mais avec un combo de turbocompresseurs portant la puissance à un indécent 520 chevaux. Si ce n'est pas suffisant et que vous voulez être certain de ne pas avoir la Panamera de M. Tout-le-Monde, optez pour la version Turbo S qui, du haut de ses 570 cheveux, peut laisser dans son sillage une panoplie de grandes sportives.
Une 911 allongée
Côté style, la Panamera, dont le nom provient de la célèbre course Carrera Panamericana, dispose de proportions peu communes à cause de son design de coupé quatre portes. Au premier regard, on a l’impression d’être en présence d’une 911 étirée et c’est exactement ce que les designers avaient en tête, marquer l’imaginaire en l’associant au légendaire bolide. L’avant s’inspire de celui de la 911 Carrera, même chose à l’arrière avec une ligne de toit plongeante qui rejoint le hayon vitré. Elle a l’air rapide, c’est l’essentiel. Bien entendu, les nombreuses versions ont toutes leurs caprices esthétiques, on aime bien les étriers peints en vert de la E-Hybrid.
D’ailleurs, nous n’allons pas omettre de parler de la Panamera S E-Hybrid, celle que nous avons mise à l’essai lors d’un périple en Californie. Pendant ce long voyage, la livrée hybride branchable s’est avérée fort intéressante en raison de l’économie de carburant qu’elle apporte et de son grand confort. Pratique pour un périple, la Panamera? Certainement, d’autant plus que son volume de chargement est appréciable.
Grâce à son V6 à essence jumelé à un moteur électrique, la S E-Hybrid profite d’un total de 416 chevaux. Son avantage? Elle marie la puissance d’un moteur V8 et la consommation d’un six cylindres. Son mode 100 % électrique vous permettra aussi de parcourir environ 36 kilomètres lorsque les batteries sont pleinement chargées.
À l’intérieur, cette berline brille par sa qualité et le sentiment de luxe qu’elle dégage. Posez les yeux sur le tableau de bord et vous aurez l’impression d’être dans un avion, principalement avec la console centrale qui regroupe la majeure partie des commandes de chaque côté du levier d’embrayage.
Si jamais vous deviez occuper l’une des deux places arrière, vous ne serez pas inconfortable, car il ne s’agit pas d’une banquette classique, mais de deux sièges moulants. Vous aurez plutôt le sentiment d’être assis dans un jet privé, et c’est encore plus vrai dans les versions Executive à empattement allongé, qui offrent plus d’espace pour les passagers arrière. Une véritable limousine de piste!