Mercedes-Benz Coupé GLC 2017 : cachez ce VUS que je ne saurais voir
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Les VUS demeurent un mystère pour les amateurs de conduite. Pourquoi quelqu’un qui a besoin d’une voiture pratique se tournerait-il nécessairement vers une auto balourde, sans précision, qui ne procure aucun plaisir? Après tout, il y a plein de familiales intéressantes sur le marché!
En Europe, c’est vrai. À chaque berline, on peut associer une voiture à hayon. Ça donne des chefs-d’œuvre comme l’Audi RS 3 Estate.
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Ici, les VUS règnent en rois et maîtres. De l’autre côté de l’Atlantique, ils gagnent chaque année en popularité, et mondialement, on n’en parle même pas! Mercedes-Benz l’a compris, puisqu’elle offre l’une des gammes les plus imposantes de VUS.
Elle propose aussi des voitures d’une gamme appelée Dream, composée de coupés à la silhouette magnifique, avec une grille avant spéciale, pleine de petits points qui ressemblent à des joyaux.
Dans la gamme Dream, il y a le Mercedes-Benz GLE, déjà décliné en version coupée. Maintenant, le GLC fait partie du lot. Nombreux sont ceux à avoir protesté lorsque Mercedes-Benz a dévoilé la présente génération, qui a laissé de côté le look carré unique du véhicule, au profit d’un style plus en harmonie avec la marque. Le GLC Coupé reprend donc les mêmes formes que le reste des coupés. En fait, étant essentiellement basé sur la Classe C, d’où l’appellation GLC, GL pour camion, C pour compact, on croirait voir le Coupé Classe C un peu plus haut sur pattes.
Le GLC Coupé ne ressemble en rien à un VUS, et bien honnêtement, il n’a rien d’un VUS côté comportement.
Plusieurs moteurs intéressants
À l’heure actuelle, le GLC normal n’est disponible qu’avec un seul moteur. De l’appellation « 300 », il s’agit d’un moteur turbo de deux litres. Plusieurs autres moteurs arrivent. Une version AMG, le GLC 43 AMG, est attendue, mais d’autres versions plus raisonnables seront disponibles d’ici quelques mois.
Tout d’abord, comme dans le GLC normal, il y a le GLC 300. Le quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres développe 241 chevaux et un couple de 273 livres-pied. La puissance est acheminée aux quatre roues à l’aide d’une boîte automatique à neuf rapports, qui devrait éventuellement remplacer l’automatique à sept rapports dans la Classe C. Mais ça, c’est une autre histoire.
Vient ensuite un moteur diesel, pour ceux qui apprécient encore cette technologie malgré « l’histoire Volkswagen ». En Europe, il s’agit du moteur 250d, mais ici, ce sera le GLC 300d. D’une cylindrée de 2,1 litres, il a pas mal de fougue, grâce à 200 chevaux et 369 livres-pied.
Lors de cet essai du Mercedes-Benz coupé GLC 2017, je n’ai pu essayer la version AMG. Ce faisant, j’éviterai d’en parler ici. Toutefois, j’ai piloté une version hybride rechargeable, que nous devrions voir arriver ici en 2018.
Baptisé GLC 350e, il allie un V6 à un moteur électrique pour offrir 34 km d’autonomie en mode 100% électrique. Ce qui est intéressant, c’est que lorsque conduite en mode ECO, le véhicule détecte à l’aide de radar les meilleurs moments pour recharger la batterie, vous envoyant à l’aide d’une pédale d’accélérateur assez spéciale de petites impulsions au niveau du pied pour vous dire de lâcher l’accélérateur. À ce moment, le GLC 350e suivra automatiquement la bagnole devant vous, rechargeant ses batteries par le fait même. En mode normal, si l’on peut ainsi dire, le véhicule se comportera comme une voiture hybride normale, consommant en bas de 8 l/100 km.
Il se conduit comme un charme
Si l’on se concentre un peu plus sur les deux versions qui se vendront le plus, soit le GLC 300 et le GLC 300d, il convient de dire que les deux se comportent comme un charme.
La boîte automatique à neuf rapports se comporte encore mieux que la version à sept rapports, répondant rapidement et efficacement. Peu importe notre vitesse, on a accès à beaucoup de couple, ce qui démontre qu’elle a savamment été calibrée.
Tant le moteur diesel que le turbo accélèrent bien, fournissant beaucoup de couple à bas régime, ce qui rend la conduite urbaine agréable, et sur l’autoroute, vous n’aurez pas à craindre la voie de gauche. Côté consommation, le Mercedes-Benz coupé GLC 300 2017 enregistre une moyenne qui se maintient autour de 10 l/100 km, tandis que la version diesel impressionne avec une moyenne approximative de 7 l/100 km. Si j’avais à recommander une version, ça serait celui équipé du moteur diesel, simplement parce qu’elle consomme moins en livrant des performances comparables.
Pour le reste, il convient de dire que le GLC a tout le raffinement de la Classe C, et la même tenue de route remarquable — gracieuseté du système de gestion dynamique du châssis. En appuyant sur un bouton, vous réglez à la fois la fermeté du volant et de la suspension, ainsi que la sensibilité de l’accélérateur. D’ailleurs, peu importe le mode choisi, la direction demeure précise, et communicative.
Le coupé GLC, plus bas et plus ferme que la version « normale », se rapproche davantage du coupé sport que du VUS. Si ce n’était de la hauteur du véhicule, vous n’auriez jamais l’impression d’être au volant d’un VUS. Un produit réussi pour ceux qui veulent un VUS qui se conduit comme un coupé sport.