L’automobile électrique en Chine : lutter contre le smog avec les énergies renouvelables
Cet article est un publireportage présenté par SSQ
Premier marché automobile de la planète, la Chine est également l’un des pays les plus émetteurs de CO2 du monde... et l’un des plus pollués. Une situation dramatique qui inquiète de plus en plus les habitants et oblige les autorités à se pencher sur la situation, en commençant par les voitures, responsables d’un tiers de la pollution du pays.
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Voiture électrique contre smog
Une séquence de 179 jours de pollution intense à Pékin en 2015, une concentration de particules huit fois supérieure aux normes hautes préconisées par l’Organisation mondiale de la Santé, un brouillard épais et jaunâtre qui empêche de voir et de respirer : le problème de la pollution en Chine est plus qu’omniprésent.
Parmi les solutions mises en place, de très fortes subventions dans les énergies vertes et tout particulièrement dans l’automobile hybride et électrique. Un impératif lorsque l’on sait que chaque jour, près de 1 000 voitures supplémentaires foulent l’asphalte de Pékin et que l’on s’attend à ce que la demande en nouveaux véhicules soit de 24 millions d’unités par an...
Un véritable investissement dans la voiture verte
Parallèlement à toute une série de mesures contraignantes (loterie et enchères pour les plaques d’immatriculation, notamment), le gouvernement chinois investit massivement dans la recherche et la construction de véhicules hybrides ou 100% électriques. Les aides concernent les constructeurs, mais aussi les particuliers et les professionnels qui achètent un véhicule « propre ».
Vedette incontestée des voitures vertes chinoises, l’hybride Qin, du constructeur BYD, 100% made in China, est la 4e voiture électrique la plus vendue au monde. La marque souhaite faire d’elle la première voiture verte sur la planète d’ici quelques années.
Soutenues par les subventions diverses, tant à la construction qu’à l’achat, les immatriculations de voitures hybrides ont fait un bond de 300% entre 2014 et 2015. Les compagnies d’assurance chinoises offrent également des primes au rabais aux propriétaires de véhicules électriques, comme le font certaines compagnies d’assurance québécoises. De bons chiffres qu’il faut cependant relativiser, la voiture hybride ne représentant aujourd’hui que 1% des ventes du marché automobile chinois.
Un marché qui intéresse aussi les constructeurs étrangers
Les subventions ajoutées au succès croissant de la voiture électrique en Chine ont attiré de nombreux constructeurs étrangers qui voient ici un moyen de développer leur clientèle, mais également leurs gammes. Ainsi, PSA va présenter en Chine sa nouvelle berline C-Elysée tout électrique, tandis que Renault annonce l’arrivée en 2017 de la Fluence ZE. Quant à Daimler, le constructeur travaille déjà avec BYD à la production de la Denza.
Et s’ils développent leur production localement, les Chinois possèdent également des capitaux dans de nombreux projets de voitures électriques aux États-Unis (Faraday Future) comme en Grande-Bretagne (Aston Martin). Le gouvernement chinois annonce que les aides se poursuivront jusqu’à 2020 au moins, une bonne nouvelle pour un marché qui semble promis à un bel avenir, si la mobilisation citoyenne prend de l’ampleur. Gros bémol cependant : en Chine, l’électricité est produite en grande majorité... à partir de charbon... La promesse de vastes chantiers à l’horizon, donc!