Fiat 124 Spider 2017 : l'avenir de Mazda?
Vous reconnaissez sans doute la jolie voiture qui se trouve en couverture!
Il s’agit de la Mazda MX-5 dont nous faisons souvent l’éloge, tant elle est bien conçue, abordable dans les circonstances, et qui représente idéalement ce que devrait être une auto sport en 2016.
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Nous en avons parlé la semaine dernière sur notre site web, nous sommes allés faire l’essai de la Fiat 124 Spider 2017 que Fiat a développée à partir de la Mazda MX-5, dans le but de ressusciter son iconique roadster des années 60.
Le doute habitait l’esprit de notre salle de rédaction, au moment où nous tentions de prédire si l’adaptation serait réussie.
Même si peu d’entre nous avons conduit la voiture, pour l’avoir conduite moi-même, je peux vous dire qu’elle est réussie. Pour tous les détails, je vous invite à lire mon essai de la Fiat 124 Spyder 2017.
Mais cela nous amène à réfléchir.
Vous savez, Mazda, c’est gros au Québec. Mais dans le reste du monde, la compagnie ne porte pas le surnom de « puce d’Hiroshima » pour rien. Comparée à des groupes comme Toyota, Honda et Mitsubishi, Mazda n’a pratiquement pas de ventes.
Pourtant, les produits que fabrique cette compagnie sont d’une qualité remarquable. Ses bagnoles sont jolies, amusantes à conduire, économiques en carburant; bref, difficile de demander mieux.
Mais l’avenir est à l’union, et il sera de plus en plus difficile pour les compagnies indépendantes de concurrencer les gigantesques joueurs qui jouissent de budgets d’exploitation comparables à celui de petits pays.
Or, il y a peut-être une solution de rechange pour Mazda.
À l’automne dernier, nous avons découvert la Toyota Yaris Berline, un clone de la Mazda2 (que nous n’aurons jamais ici), et quelle bonne petite auto! Parmi les sous-compactes, elle est de loin l’une des plus agréables, au point où elle renvoie la Yaris à hayon au second plan.
La Fiat 124 Spider 2017 nous aurait renversés si nous n’avions pas connu la MX-5 de la présente génération.
Si un jour les choses ne tournent plus rondement pour Mazda, la compagnie pourra toujours se recycler en concepteur sous-traitant de voitures, en produisant des plates-formes extraordinaires que les autres manufacturiers pourront adapter à leur guise.
Ce n’est pas un plan A, mais plutôt un plan Z pour le moment où tout aura été essayé. Le PDG de Mazda n’a pas envie de convertir sa compagnie en designer automobile, mais la nécessité est la mère de toutes les inventions, et tant que les bons produits de la marque nous parviennent d’une manière ou d’une autre, les consommateurs seront les gagnants.