Une poursuite contre BMW et sa i3
Les États-Unis sont probablement le pays avec le plus grand nombre de poursuites judiciaires par habitant : on entend fréquemment ses citoyens poursuivre de grosses compagnies pour des sommes astronomiques...et pour des motifs ridicules.
Le dernier en lice est assez amusant. Un certain Edo Tsoar (et son avocat) poursuit BMW North America. Pourquoi? Semblerait-il que M. Tsoar possède une i3 équipée de la petite génératrice à essence de 34 chevaux. Celle-ci s’active lorsque les batteries de l’i3 sont presque vides, donnant à la petite voiture électrique un surplus d’autonomie.
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Selon la poursuite, la puissance fournie par ce moteur générateur ne serait pas suffisante. Lorsqu’elle entre en fonction, la vitesse du véhicule peut être réduite drastiquement, particulièrement si la petite BMW est en train de monter une forte pente ou est chargée de plusieurs passagers.
M. Tsoar réclame l’arrêt des ventes de toutes les i3 aux États-Unis ainsi que le développement d’une solution qui permettrait à la voiture de ne pas perdre sa vitesse même en mode de prolongement d’autonomie. Tout cela serait évidemment aux frais du manufacturier. Finalement, le plaignant veut une compensation financière due au fait que BMW ne l’aurait pas averti de cette éventualité.
Comme beaucoup de poursuites aux États-Unis, celle-ci peut être jugée impertinente. En faisant preuve d’un minimum de bon sens, n’importe qui peut comprendre que la petite génératrice n’est pas conçue pour faire rouler la i3 à plein régime : elle n’est là que pour donner un peu plus d’autonomie à la citadine entre les recharges.