Les textos au volant seront bientôt détectables
Les deux causes d’accidents routiers les plus fréquentes sont l’alcool et l’inattention. On peut facilement détecter si un chauffard est ivre, car la technologie nous le permet depuis des années. L’ivressomètre peut être utilisé directement sur les lieux d’une collision, tandis que les prises de sang à l’hôpital sont aussi utilisables au tribunal.
Mais qu’en est-il de l’utilisation du cellulaire? Véritable fléau des temps modernes, cette pratique est responsable d’un bon nombre de collisions, de blessés et même de morts sur nos routes. La loi sévit à cet égard, puisqu’un conducteur se faisant prendre avec son cellulaire à la main s’expose à une amende entre 80 $ et 100 $, en plus de 4 points d’inaptitude. Toutefois, plusieurs motoristes s’en fichent royalement.
- À lire aussi: Distractions au volant : Contradictions modernes
- À lire aussi: Cellulaire au volant: la sentence sera plus sévère
Une partie du problème vient du fait que cette loi est difficile à mettre à exécution : on peut savoir si un texto a été envoyé, mais il est difficile de cerner les autres actions qu’un téléphone intelligent peut faire (messagerie, Facebook, Internet, applications diverses…)
Une compagnie israélienne est actuellement en train de mettre au point un dispositif pouvant scanner un téléphone et récolter les données d’utilisation. Ce système pourrait être éventuellement installé dans les autos-patrouille pour faciliter les enquêtes après un accident.
De plus, les législations sont en train de changer : l’état de New York songe à créer une loi qui forcerait les conducteurs à donner accès à leurs téléphones aux policiers après un accident. Pour l’instant, rien ne l’y force.