La tournée des salons en Grand Vitara !
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Il est, comme à chaque année, de notre devoir de couvrir les divers salons automobiles régionaux, nationaux et internationaux. On y retrouve toutes les nouveautés, les primeurs, et on y apprend toujours une foule d'informations parfois pertinentes, parfois cocasses. Cette année, cette tournée s'est entièrement faite à bord de notre Grand Vitara, un véhicule que nous mettons à l'essai depuis l'automne dernier.
Le constructeur Suzuki, qui a apporté pour 2009 un nombre important de changements à son populaire VUS, nous a effectivement confié la tâche d'évaluer son véhicule sur plusieurs mois, afin que nous puissions bien l'intégrer dans notre quotidien.
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Faire la tournée des salons, ça signifie faire énormément d'autoroute et ce, durant une saison qui n'est jamais facile pour un véhicule. Le Grand Vitara, en seulement trois mois, a donc eu à parcourir plus de 10 000 kilomètres, faisant le relai entre Détroit, Montréal, Toronto, Chicago et Québec.
8 ou 10 heures de route, sans problèmes…
Très franchement, il faut admettre que ce petit utilitaire a su nous étonner. Même s'il ne s'agit pas du véhicule le plus raffiné sur terre, il propose un excellent confort qui permet de parcourir de très longues distances sans jamais se fatiguer. Les sièges fermes et enveloppants ainsi que l'excellente position de conduite en sont en grande partie responsables, mais il faut aussi reconnaître l'apport des divers éléments mécaniques, qui permettent d'apprécier les longs trajets.
Sur la route, le véhicule se veut également agile, démontrant une bonne stabilité et une excellente maniabilité. Il s'agit d'ailleurs probablement de l'un des VUS compacts les plus maniables qui soient, ce dernier pouvant se faufiler partout en ville sans complexe. Évidemment, le Grand Vitara a également su nous prouver au cours de la saison froide ses grandes aptitudes hivernales, en se moquant éperdument des trop nombreuses tempêtes de neige qui ont sévi un peu partout. Sa garde au sol élevée ainsi que son système de quatre roues motrices très efficace lui ont permis de surmonter les pires conditions, et même de déloger un Pontiac Torrent qui a dû s'avouer vaincu par les bourrasques de vent et de neige…
Merci aux pneus
Oui, je l'avoue, les pneus Pirelli Scorpion qui équipent notre Grand Vitara ont aussi eu une incidence sur les aptitudes de notre véhicule. Ils se sont avérés un peu plus bruyants que les Michelin X-Ice2, aussi mis à l'essai sur ce même véhicule, mais ont prouvé leur efficacité tant sur la glace que sur des surfaces enneigées.
Doté de la boîte automatique à quatre rapports et du nouveau moteur à quatre cylindres de 2,4 litres, ce Grand Vitara a suscité beaucoup de questions de la part de nos lecteurs. En effet, Suzuki a choisi cette année d'offrir cette version avec l'objectif de réduire sa consommation d'essence, auparavant élevée en raison de la présence d'un vieillissant V6.
Il a soif…
Offrant 166 chevaux, ce moteur compose bien avec le poids du véhicule, lui permettant notamment de franchir le 0-100 km/h en plus ou moins dix secondes. La boîte automatique est également efficace, même si elle se montre parfois hésitante en milieu urbain. Toutefois, force est d'admettre que l'objectif de Suzuki en matière de consommation de carburant n'a pas été atteint avec ce véhicule. Alors qu'il aurait fallu s'attendre à une moyenne se situant entre 10 et 11 litres aux 100 kilomètres, nous avons obtenu des résultats de beaucoup supérieurs.
À preuve, la moyenne de consommation totale enregistrée depuis l'acquisition du véhicule s'est chiffrée à 12,66 litres aux 100 kilomètres, et ce, malgré une conduite majoritairement composée d'autoroute. Il faut dire que ce Grand Vitara, passé le cap des 110 km/h, requiert une quantité effarante de carburant, principalement en raison du ratio final du cinquième rapport de la transmission. Peut-être s'agit-il d'un bon moyen pour nous inciter à respecter les limites de vitesse, mais il n'en demeure pas moins qu'au quotidien, ce véhicule n'a rien d'économique. Et c'est dommage, car c'est justement ce qui a motivé Suzuki à nous l'offrir.
L'arrivée du printemps
En ce beau jour de mars, nous comptons avec attention les couchers de soleil jusqu'à l'arrivée officielle du printemps. Cette période passée, nous pourrons ainsi comparer le comportement de notre Suzuki avec celui qui a été observé au cours de l'hiver, histoire d'en arriver à un bilan final. Car même si le Grand Vitara est un adepte de la neige et de la saison froide, son conducteur sera certainement heureux de voir toute cette neige disparaître pour laisser place au chant des oiseaux…