MINI Cabriolet 2016 : beau chic, bon genre
Points forts |
|
---|---|
Points faibles |
|
Dernière née de la lignée, la nouvelle MINI Cabriolet conserve ses proportions classiques mais gagne en dimensions puisqu’elle est plus longue, plus large et un tantinet plus haute que la génération précédente. Simplement parce qu’elle est élaborée sur la nouvelle architecture qui sert aussi de base au modèle à trois portes ainsi qu’à la MINI Clubman à cinq portes.
Son empattement a également progressé de 28 millimètres, augmentant légèrement le dégagement accordé aux passagers. Pour ce qui est des considérations pratiques, le volume du coffre passe maintenant à 215 litres, permettant d’y loger deux valises de type « bagage de cabine ».
- À lire aussi: EXCLUSIF : BMW M2 2016 - L'âme de BMW
- À lire aussi: Voici la nouvelle MINI John Cooper Works Décapotable 2016
Il en manque une…
C’est à Los Angeles que j’ai pris contact avec la MINI Cabriolet Cooper S à moteur quatre cylindres de 2,0 litres turbocompressé développant 189 chevaux, alors que la version de base, animée par un trois cylindres de 1,5 litre turbocompressé de 134 chevaux, brillait par son absence…
Le nouveau modèle conserve sa gueule sympathique avec un pare-brise bien droit, tradition oblige. En prenant place à bord, on remarque tout de suite que la qualité des matériaux utilisés dans l’habitacle est plus soignée et que la MINI Cabriolet Cooper S peut être munie, en option, d’équipements haut de gamme comme l’affichage tête haute, la caméra de recul, la projection du logo MINI sur le sol la nuit et le compteur Always Open qui enregistre les minutes passées à rouler à ciel ouvert.
Dans les canyons de Los Angeles
Après un bref parcours sur l’autoroute, il m’a été possible de rouler sur les routes des canyons de la région de Los Angeles, où la voiture s’est montrée agile et fort agréable à conduire grâce à son châssis très rigide. Que ce soit au freinage ou dans la mise en appui en virage, la MINI Cabriolet se comporte encore et toujours comme un kart. Les transitions rapides d’un virage à l’autre m’ont permis de constater que la direction est précise et communicative et que l’agrément de conduite est invariablement au rendez-vous.
Le moteur fait preuve d’une grande souplesse et la livrée du couple est très linéaire, exactement ce qu’il faut pour les routes onduleuses de ce coin de pays. La boîte manuelle à six rapports est parfaitement adaptée à la voiture et complète admirablement la motorisation. Une automatique à six rapports est également disponible.
Un œil sur la météo…
Équipée de l’option MINI Connected App (800 $), la MINI Cabriolet garde un œil sur la météo et, si son toit souple est replié, elle envoie un message au téléphone intelligent de son propriétaire qui peut commander à distance la fermeture du toit. Le toit en toile souple peut être commandé, en option, avec un motif du drapeau Union Jack sur fond gris, ce qui donne une touche de style supplémentaire à la voiture.
Précisons que le toit à commande électrique s’ouvre et se referme en 18 secondes seulement, même lorsque la voiture roule sous les 30 kilomètres/heure, et qu’il est toujours possible de ne replier que la partie avant émulant ainsi un toit ouvrant conventionnel. Par ailleurs, notons que le silence de roulement est remarquable avec le toit en place.
JCW à NYC…
Dévoilée au Tokyo Motor Show en octobre 2015, la MINI Cabriolet se pointera chez les concessionnaires canadiens dès le mois de mars 2016, la version Cooper se détaillant à 27 990 $ alors que la finition Cooper S commandera un prix de 32 240 $. Avis aux intéressés : le catalogue d’options est bien garni et la tentation sera forte d’ajouter équipements et accessoires, ce qui aura une incidence directe sur le montant de la facture…
Pour les mordus de la performance, la version John Cooper Works de la MINI Cabriolet, avec moteur de 228 chevaux, freins Brembo et échappement sport, sera présentée au Salon de l’auto de New York fin mars 2016 et disponible en concessions dès le mois d’avril.
Et la fiabilité?
Dommage que la fiabilité des voitures de la marque pose toujours problème. Selon le plus récent sondage VDS (Vehicle Dependability Survey) de J.D. Power and Associates mené en 2015, qui mesure le taux de satisfaction des propriétaires après trois ans d’usage, donc des modèles de l’année 2012, MINI se classe au 28e rang sur 31 marques répertoriées, juste devant Jeep, Land Rover et Fiat. Dire que l’on peut faire mieux relève de l’euphémisme…
On espère que les modèles actuels permettront à la marque de gravir les échelons et d’obtenir un meilleur score au chapitre de la fiabilité, mais il faudra attendre pour avoir l’heure juste…
- Lisez également notre essai exclusif de la BMW M2 2016.
- Visitez notre Zone MINI.