Toyota Highlander hybride 2016 : le véhicule écolo de la famille recomposée
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Selon Statistique Canada, le nombre moyen d’enfants dans la maison d’une mère monoparentale est de 1,6, et de 1,4 chez un père monoparental. Lorsque ces deux types de personnes se rencontrent et que c’est le coup de foudre, ils finiront probablement par emménager ensemble. Le nouveau foyer comptera très exactement trois enfants.
Et si la progéniture de cette famille recomposée approche l’adolescence, comme c’est le cas chez nous, ça prend un gros véhicule pour les voyages chez les grands-parents. Du moins, si l’on veut rouler dans la paix et dans la joie. Alors, pour ce type de famille qui se soucie quelque peu de l’environnement, ou de son portefeuille, il y a le Toyota Highlander hybride 2016.
Les véhicules pouvant accommoder au moins sept personnes et qui consomment 8,5 l/100 km, on peut les compter sur les doigts de la main gauche d’un menuisier malhabile.
Et comme ma famille recomposée planifiait rendre visite aux grands-parents au New Hampshire, l’occasion était belle pour évaluer la consommation du Highlander hybride sur un long voyage routier.
De la puissance aux quatre roues
Dans la circulation urbaine, le VUS de Toyota se débrouille très bien, et se démarque considérablement de sa concurrence au chapitre de l’économie de carburant. Cette concurrence comprend notamment le Ford Explorer, le Dodge Durango, le Nissan Pathfinder, le Hyundai Santa Fe XL, le Honda Pilot, le Chevrolet Traverse et le GMC Acadia.
La motorisation du Toyota Highlander hybride 2016 consiste en un V6 de 3,5 litres à cycle Atkinson ainsi qu’en deux moteurs électriques, un pour le train avant et un pour l’arrière. Il y a aussi un troisième moteur électrique servant de générateur et de démarreur, et qui s’occupe aussi de gérer les ratios de la boîte automatique à variation continue.
La puissance combinée atteint 280 chevaux, permettant des démarrages et des reprises rapides. De plus, on profite d’un rouage intégral avec l’apport des moteurs électriques et la gestion électronique de ceux-ci. Ce système, Toyota l’a baptisé i-AWD, la voyelle minuscule signifiant évidemment qu’il est intelligent. Le tout fonctionne comme il se doit, mais dans la neige, on ne sent pas le système aussi efficace qu’un bon rouage intégral conventionnel. Sa capacité de remorquage est de 1 588kg (3 500 lb), inférieure à la moyenne chez les VUS intermédiaires.
Rien à prouver en ville
Avec un peu d’écoconduite et une utilisation assidue du mode EV, ce dernier forçant une conduite 100 % électrique à des vitesses en deçà d’environ 45 km/h, on peut parvenir à consommer entre 8,5 et 9,0 l/100 km. Toutefois, sur l’autoroute, l’assistance électrique s’avère peu utile à vitesse plus élevée. Au terme de notre essai, nous avons enregistré une moyenne de 9,9 l/100 km.
C’est un excellent résultat pour un VUS à sept passagers, mais le Volvo XC90 2016, sans motorisation hybride, a récemment obtenu la même moyenne. Et puisque la version hybride du Highlander a un réservoir plus petit que celui de son frère non hybride, on ne s’arrêtera pas moins souvent à la station-service.
Pour sept ou huit, mais plus pour cinq
De série, le Toyota Highlander hybride 2016 fournit de la place pour huit, grâce à ses banquettes de deuxième et de troisième rangée. La version Limited essayée propose plutôt deux sièges capitaine à la rangée médiane, pour une capacité de sept. Par contre, lors d’un voyage avec trois ados et préados à bord, l’idéal c’est qu’ils aient chacun leur espace...
Pour ce faire, je laisse le tiers de la banquette arrière relevé pour un des trois enfants, et le reste abaissé pour les bagages. Même si l’aire de chargement est pleine à craquer, on peut en ajouter à l’aide de la lunette arrière s’ouvrant indépendamment du hayon. Le volume maximal se situe d’ailleurs dans la moyenne de sa catégorie, aux côtés de ceux de l’Explorer et du Pathfinder. Voyager dans la paix et dans la joie, ça n’a pas de prix.
En revanche, les sièges avant ne sont pas des plus confortables pour les longs trajets. Malgré une extension du coussin à commande électrique pour le conducteur, j’avais mal aux jambes après une heure sur la route et je cherchais toujours à m’étirer. À l’arrière, les enfants ne se sont pas plaints, en dépit de la bassesse des coussins. Il faut dire que le toit ouvrant panoramique aide à contrer le sentiment de confinement.
Le Highlander, dessiné pour l’année-modèle 2014, offre une conduite plus agréable qu’auparavant, avec une direction moins aseptisée et une suspension ferme, mais qui absorbe tout de même les imperfections de la route.
L’ensemble des commandes du tableau de bord est efficace et facile à utiliser en conduisant. La chaîne audio JBL dans la version Limited émet une belle sonorité avec ses 12 haut-parleurs. Ce VUS est également équipé du système EasySpeak de Toyota, permettant au conducteur de parler aux passagers arrière par l’entremise d’un micro et des haut-parleurs. Par contre, quand les enfants portent tous leur casque d’écoute avec leur appareil portatif, les messages du capitaine ne se rendent évidemment pas aux matelots…
Le prix à payer pour économiser
Le Highlander hybride est vendu à partir de 45 955 $ avant les frais de transport et de préparation. Compte tenu de son niveau d’équipement et de sa consommation réduite, ce n’est pas si mal. À 55 160 $, la version Limited n’est pas une aubaine, mais inclut des roues chromées de 19 pouces, des sièges avant ventilés et des sièges arrière chauffants, une sellerie en cuir perforé, un volant chauffant, un sonar de stationnement et d’habituels systèmes électroniques à la conduite sécuritaire.
Logeable sans être le plus confortable, puissant sans être foudroyant, d’allure robuste sans arborer un style audacieux, le Highlander brille surtout pour sa capacité à transporter une famille recomposée sans en payer le prix à la pompe.
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