Subaru Outback 2016 : cette fois, c’est la bonne
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Les voitures Subaru sont réputées pour leur caractère pratique, leur moteur à cylindres opposés, leur rouage intégral et leurs cotes de sécurité nettement supérieures à la moyenne. Personnellement, plusieurs de ces modèles me laissent indifférent. Certes, je reconnais leurs qualités, cependant leur conduite n’est pas trop excitante...
D’ailleurs, récemment, j’ai eu l’opportunité de mettre à l’essai le Crosstrek à boîte manuelle. Si ses caractéristiques générales sont à souligner de façon positive, la médiocre boîte de vitesse manuelle à cinq rapports a été une grande déception. En effet, il a fallu attendre au moins cinq minutes pour que cette transmission se réchauffe avant de pouvoir enclencher la marche arrière.
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Immédiatement après, j’ai pris le volant de l’Outback à moteur six cylindres. Il s’agit ni plus ni moins de la Subaru la plus luxueuse de toute la gamme ou presque, si l’on fait exception des modèles sportifs WRX et STI. J’avais essayé une version de l’Outback à moteur quatre cylindres il y a quelques mois, et cet essai m’avait laissé sur ma faim. Mais cette fois, je dois avouer avoir été conquis par ce modèle.
Un heureux compromis
La silhouette de cette Subaru très polyvalente est dans la bonne moyenne au chapitre de l’élégance. Mentionnons que sa calandre diffère énormément de celle des autres Subaru. Les dimensions de la voiture ne sont ni trop petites, ni trop grosses. Ce gabarit lui permet de se déplacer dans la circulation sans trop de problèmes. De plus, le volume de son coffre est de 1 005 litres une fois la banquette arrière relevée et de 2 075 litres si le dossier arrière est rabattu. Ceci donne amplement d’espace à quatre personnes pour transporter beaucoup de bagages.
Dans l’habitacle, la qualité des matériaux et de la finition est excellente. Quant à la présentation, elle ne remportera pas de prix de design, mais on apprécie son ergonomie de bon aloi alors que la plupart des commandes sont à la portée de la main. L’écran d’affichage qui surplombe les commandes électroniques de la climatisation permet de gérer plusieurs des fonctions de la voiture, notamment le système de navigation.
Le costaud de la famille
Règle générale, la majorité des véhicules Subaru sont propulsés par un moteur quatre cylindres à plat dont la cylindrée varie entre 2,0 et 2,5 litres selon le modèle. Par contre, l’Outback — tout comme la Legacy — peut être commandé avec un moteur six cylindres à plat produisant 256 chevaux et 247 livres-pied de couple. Il est associé à une boîte variation continue, une technologie que Subaru maîtrise passablement bien.
Il est vrai que ce moteur consomme plus que le quatre cylindres 2,5 litres également disponible, mais il faut se rappeler qu’il produit 80 chevaux de plus. Cette puissance est répartie linéairement et la boîte à rapports continuellement variables effectue du bon travail. Bref, la consommation sera d’environ deux litres de plus aux 100 km, mais cela en vaut la peine surtout au chapitre de l’agrément de conduite et des performances.
Un bel équilibre
Mon problème avec plusieurs modèles Subaru, c’est au niveau de la conduite alors que le moteur quatre cylindres semble parfois pris de court à certains régimes en plus d’émettre une sonorité pas toujours agréable. Heureusement, les ingénieurs de Subaru travaillent sans cesse à améliorer leurs moteurs afin que ces derniers aient une bande de puissance plus homogène et une sonorité plus agréable.
En ce qui nous concerne, force est d’admettre que ce moteur six cylindres répond à nos attentes en ce qui a trait aux accélérations, puisqu’il accomplit le 0-100 km/h en moins de huit secondes. Je sais, vous n’achèterez pas une Subaru pour ses performances, mais cette puissance permet des dépassements plus sécuritaires. Au fait, la capacité de remorquage est de 3 000 livres, ce qui est adéquat pour tracter une petite roulotte ou une embarcation de dimensions moyennes.
Bien entendu, le rouage intégral de ce modèle est tout aussi efficace que celui des autres Subaru. Avec un peu de prudence et de dextérité, il est possible avec l’Outback de s’aventurer dans des sentiers en fort mauvais état et d’en revenir sans problème.
Sur la route, la voiture est relativement neutre, assez silencieuse et sa tenue de cap est rassurante. Par contre, si vous décidez de jouer les conducteurs sportifs, vous constaterez qu’elle atteint assez rapidement ses limites en virage alors qu’on dénote un roulis de caisse important et un sous-virage prononcé. Somme toute, j’ai bien aimé la semaine passée au volant de l’Outback. C’est un véhicule équilibré, solide, confortable et sécuritaire, peu importe les conditions. Il faut également mentionner en terminant que le système EyeSight qui permet d’immobiliser le véhicule lorsqu’un obstacle se présente est très efficace.
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