Subaru Impreza 5 portes 2016: Mon royaume pour 25 chevaux
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Chez Subaru, les ventes ont connu des progrès impressionnants au cours des derniers mois, dépassant même en pourcentage la moyenne de l’industrie. Pour une foule de raisons, il semble que les acheteurs aient finalement découvert les mérites des véhicules fabriqués par Subaru. Difficile de comprendre et d’expliquer l’humeur des consommateurs, mais ce n’est certainement pas une tendance « branchée » puisque les Subaru sont en général des véhicules basés sur la raison et le côté pratique. L’Impreza est le modèle de base de la gamme et elle est offerte en versions berline ou hatchback cinq portes.
C’est celui-ci que nous avons mis à l’essai, et force est d’admettre que ses qualités et son homogénéité nous ont épatés.
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Doublement pratique
L’Impreza cinq portes est certainement le modèle le plus attrayant de la gamme, ne serait-ce que pour sa silhouette plus dynamique et son caractère pratique. En effet, le hayon arrière permet de transporter des objets encombrants et ajoute à la polyvalence de la voiture. La berline partage toutes les autres qualités de ce modèle à hayon, mais franchement, pourquoi choisir la première alors que la seconde est plus pratique et plus attrayante?
Il faut souligner que l’an dernier, plusieurs retouches et améliorations effectuées au chapitre du style ont permis de rehausser quelque peu l’apparence extérieure et la planche de bord. Peu importe le modèle, il s’agit de l’une des voitures les plus sécuritaires sur le marché. D’ailleurs, toute la gamme Subaru reçoit les cotes les plus élevées de l’industrie en fait de sécurité.
L’habitacle de l’Impreza était jadis l’un des plus décevants, toutes catégories confondues. Les matériaux étaient de qualité, mais la présentation était assez terne merci, tandis que certaines commandes, celles de la radio entre autres, semblaient avoir été conçues pour tester notre résistance à la colère... Cette fois, la disposition est bonne et j’ai beaucoup apprécié le petit centre d’information placé en partie centrale supérieure de la planche de bord. On peut, selon nos besoins, être informé d’une foule de choses, notamment de la consommation de carburant qui, soit dit en passant, n’est pas spectaculaire avec une moyenne observée de 8,1 l/100 km. Un autre écran, niché entre le compte-tours et l’indicateur de vitesse, peut également afficher de multiples renseignements.
Notre Impreza était équipée du dispositif EyeSight. Heureusement pour nous, celui-ci n’a pas eu l’occasion d’intervenir pour prévenir une collision, mais il nous informait par exemple que le véhicule qui nous précédait venait d’avancer, à un feu rouge, par exemple.
Comme l’Impreza est conçue pour prioriser le confort et l’habitabilité, les places avant sont spacieuses et les sièges offrent un bon support latéral pour une voiture qui n’est pas nécessairement très performante. Les places arrière conviendront à presque tous les gabarits.
Écolo mais un peu mollo
Si le niveau de pollution générée par l’automobile est une question qui vous préoccupe, vous allez aimerez cette Impreza dont le moteur répond maintenant aux normes PZEV (Partial Zero Emission Vehicle), le qualifiant ainsi comme étant l’un des plus propres sur le marché. Voilà pour la bonne nouvelle. Par contre, si des performances supérieures à la moyenne sont pour vous une priorité, mieux vaut vous tourner vers la WRX et ses 268 chevaux : le 2,0 litres à cylindres à plat de notre voiture d’essai produit 148 chevaux et 145 livres pieds de couple, ce qui n’est pas un gage de performances à couper le souffle. En effet, si un chrono de 11,5 secondes était nécessaire pour boucler le 0-100 km/h, ce qui était plus ou moins la norme de la catégorie il y a un peu plus d’une décennie, ces chiffres ne sont pas tout à fait de notre époque.
Notre modèle d’essai était équipé d’une transmission à rapports continuellement variables ou CVT avec simulation électronique de passage des rapports. Il faut dire que Subaru maîtrise bien cette technologie qu’il applique d’ailleurs sur plusieurs véhicules. La boîte manuelle à cinq rapports est de série et l’on aurait certainement dû y ajouter un sixième lors de la révision de 2015.
Puisque notre essai s’est effectué par temps sec et sur chaussée dégagée, nous n’avons pas pu vérifier les bienfaits de la traction intégrale qui est de série sur la quasi-totalité des Subaru. Par contre, les essais réalisés par le passé nous ont confirmé l’efficacité de ce système. Toutefois, il ne faut pas tenter de défier les lois de la physique et il faut se souvenir que cette bagnole a tendance à sous -virer lorsque poussée à la limite.
Note de bonne conduite
L’Impreza possède de belles qualités et de bonnes manières sur la route. Si l’on ne s’en tenait qu’aux mesures de performance, nous la déconseillerions. Pourtant, en conduite quotidienne, elle nous fait oublier son moteur un peu malingre et l’on se déplace sans appréhension, tout en profitant d’un habitacle confortable et d’une insonorisation améliorée. La tenue de route est sans surprise, et mentionnons que la direction a gagné en précision depuis l’an dernier.
Il est donc difficile de trouver à redire à propos de cette Subaru, mais si l’on ajoutait au moins 25 chevaux à son moteur tout en conservant la même consommation de carburant, il serait encore plus de de la prendre en défaut!
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