Mercedes-Benz GLC 300 4MATIC 2016: Entrer dans le moule
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Mercedes-Benz vient de redessiner le GLK qui s’appelle désormais GLC. Cette refonte s’est avérée beaucoup plus approfondie qu’un simple changement de nom, puisque le GLC est tout nouveau et en apparence, drastiquement différent de son prédécesseur. Bien que le GLC se soit amélioré de bien des façons par rapport au GLK, il a perdu son style distinctif.
Plus doux, plus aérodynamique, mais moins unique
Un des aspects discutés lors de la présentation médiatique du GLC à Atlanta, en Géorgie, était le client cible. On cherche à attirer des couples mariés, âgés dans la quarantaine ou la cinquantaine, peut-être avec des enfants. Ces familles disposent d’un revenu moyen ou élevé, habitent en ville, et l'on s’attend à ce qu’une grande proportion des acheteurs du GLC soit composée de femmes. Cela décrit exactement la situation de mes voisins qui possèdent un GLK, acheté neuf et choisi par la matriarche de la famille. Après trois ans, elle adore toujours son GLK.
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Le nouveau GLC l’intéresse, mais elle a aussi exprimé son mécontentement concernant son style. Parmi les raisons qui l’ont poussée à opter pour le GLK au lieu d’un BMW X3, il y avait son apparence extérieure qui se démarquait dans son segment (et même par rapport aux autres VUS de Mercedes). Son commentaire qui m’a marqué le plus, c’est que si l’on retirait les écussons, il serait très difficile de distinguer le GLC des autres VUS, de luxe ou de marques populaires.
Plus spacieux et plus confortable
Le Mercedes-Benz GLC 2016 est plus aérodynamique que son prédécesseur, son coefficient de traînée passant de 0,34 à 0,31. Sa ligne de toit est plus arquée, sa silhouette est plus ronde, et ses dimensions extérieures ont considérablement été augmentées. L’empattement du GLC a été allongé de 12 cm, alors que sa longueur et sa largeur ont été étirées de 12 et de 5 cm, respectivement. Grâce à ces nouvelles proportions, tous les passagers bénéficient d’un plus grand dégagement pour les jambes et les épaules, bien que le toit en pente ait légèrement réduit le dégagement pour la tête aux places arrière. Lorsque les dossiers arrière sont rabattus, l’aire de chargement dispose maintenant d’un volume de 1 600 litres, soit 80 de plus. Malgré son gabarit plus imposant, le GLC 300 4MATIC est plus léger de 110 kg par rapport l’ancien GLK 350 4MATIC.
L’habitacle propose un tableau de bord plus fluide, plus rond qui enveloppe le conducteur. La cabine est plus accueillante que celle de sa devancière, et les sièges sont très confortables, dotés d’un bon soutien pour les longues randonnées.
Un désagrément de taille, c’est l’absence d’un écran tactile. On doit se contenter d’utiliser la molette COMAND sur la console pour accomplir toute tâche, comme inscrire une destination dans le système de navigation, activer la chaîne audio ou ajuster les réglages de la voiture. C’était plutôt frustrant de voir des menus sur l’écran et d’appuyer dessus avec notre doigt pour ensuite réaliser qu’on devait plutôt utiliser la molette...
Nouvelle motorisation
Un quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres remplace le V6 de 3,5 litres du GLK. La puissance chute de 302 à 241 chevaux, le couple demeure inchangé à 273 lb-pi, mais ce dernier se manifeste à plus bas régime et sur une plage plus grande. Le moteur est assez puissant pour pousser le GLC de 0 à 100 km/h en 7,3 secondes, alors que la capacité de remorquage se maintient à 1 588 kg (3 500 livres)
Le GLC dispose d’une boîte automatique à neuf rapports avec un convertisseur de couple, une première dans l’industrie. Il y a cinq modes de conduite, soit Eco, Comfort, Sport, Sport+ et Individual. Ces modes ajustent la réactivité de l’accélérateur et la programmation de la boîte de vitesse, et si le véhicule est équipé de la suspension optionnelle AIR BODY CONTROL, la fermeté de roulement sera également affectée.
On n’a pas encore annoncé les cotes de consommation d’essence, mais on s’attend à une grande amélioration par rapport au GLK. Une version diesel sera offerte l’an prochain, suivie d’une version hybride dans deux ans.
Superbe comportement routier
Le roulement du GLC est ferme et bien contrôlé, sans toutefois être désagréable. L’habitacle est très silencieux, quoique j’aie trouvé les pneus Bridgestone Dueler H/P Sport de 20 pouces un peu bruyants, surtout en tournant.
Avec le mode Sport activé, le GLC affronte les routes sinueuses avec aplomb, et affiche un roulis de caisse minime dans les courbes. En fait, la différence entre les divers modes de conduite est assez remarquable, mais en mode Sport+, je trouvais que la boîte retenait ses rapports un peu trop longtemps. Le mode avec lequel je roulerais le moins, c’est Eco avec sa réactivité paresseuse de l’accélérateur : je garderais ce mode pour les longs trajets sur l’autoroute, avec le régulateur de vitesse activé.
Beaucoup de caractéristiques de série et optionnelles
Pour son prix de départ de 44 950 $, le GLC est bien équipé : de série, on note le climatiseur automatique, les sièges chauffants et à commande électrique, les rétroviseurs chauffants et à commande électrique, la colonne de direction télescopique, le système arrêt/redémarrage automatique, l’entrée sans clé avec démarrage à bouton-poussoir, l’assistance des départs en pente, la surveillance des angles morts, et bien plus. Le véhicule roule aussi sur des roues de 19 pouces, alors que des jantes de 20 pouces sont optionnelles.
Si l’on désire plus d’équipement technologique, de confort ou de sécurité, on a droit à plusieurs groupes d’options, dont le prix varie de 1 500 $ à 4 900 $. Je choisirais l’ensemble AMG Sport, un des groupes les plus abordables, qui ajoute des éléments stylistiques plus sportifs, des jantes à cinq branches et des freins plus performants.
Son apparence est peut-être moins remarquable que celle du GLK, mais le GLC représente une amélioration à tous les autres points de vue. Je crois bien que ma voisine sera très heureuse d’entendre cela.
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