Le Subaru Forester - Une voiture pour les « boomers » financièrement aisés?
En regardant le Forester, on voit un petit utilitaire aux qualités résolument utilitaires. Pour faire suite à notre plus récent essai du véhicule, c’est sur cet aspect qu’il nous a plu.
Or, quand on prend le temps d’analyser les chiffres de ventes, on se rend compte d’une situation bien particulière.
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La bonne cible?
Si Subaru vise, avec son Forester, les jeunes familles de 30 à 49 ans ayant un salaire combiné de 110 000 $ par année, on se rend compte, en réalité, que les gens qui achètent des Forester sont plus âgés... et plus fortunés.
En effet, 15 % des acheteurs du Forester ont entre 60 et 64 ans. 14 % ont entre 55 et 59 ans. Encore plus surprenant, on se rend compte que 52 % des acheteurs ont entre 50 et 59 ans, tandis que la tranche d’âge représente un peu moins de 27 % des ventes.
Côté revenu, c’est un constat similaire, au sens où la clientèle visée est plus « pauvre » que la clientèle réelle. Toutefois, cette différence est moins marquée, puisque 37 % des gens qui se procurent ce véhicule, lequel se détaille entre 25 000 $ et 38 000 $, ont un revenu familial combiné moyen entre 100 000 et 250 000 $.
Voiture de boomers
Conclusion, le Subaru Forester plaît davantage aux boomers aisés financièrement qu’aux jeunes familles.
L’écart entre le désir et la réalité s’expliquent de plusieurs façons Il est évident qu’il faut avoir certains moyens pour acheter une voiture de 35 000 $ sans se ruiner. En ce qui concerne l’âge moyen du client, Subaru doit maintenant travailler à « rajeunir » son image, ce qui est surprenant quand on considère que la compagnie fabrique des voitures sportives comme la WRX, la WRX STI et la BRZ.
Cette clientèle plus jeune reste-t-elle trop accrochée à ces modèles? Bonne question.
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